Le chef de l’opposition Aubrey Norton

Voir la déclaration complète publiée par le chef de l’opposition Aubrey Norton :

L’opposition APNU+AFC, y compris la réforme du Congrès national du peuple, a toujours et continue de promouvoir l’unité nationale et s’oppose à tout ce qui sapera l’unité nationale, y compris l’approche de division du Parti progressiste du peuple. Cela s’est manifesté lorsque nous avons promu la cohésion sociale au sein du gouvernement et continuons de le faire à l’heure actuelle.

En tant que chef de parti, j’ai été invité à prendre la parole lors de la réunion publique de la WPA qui s’est tenue le jeudi 9 mars à Buxton Line Top. Le PPP semble déterminé à être dictatorial. L’opposition croit que le droit à la liberté d’expression de M. Tacuma Ogunseye doit être respecté même si nous croyons que sa langue aurait pu être mieux choisie. Le choix de sa langue est sa chasse gardée.

Toute tentative d’utiliser la loi contre M. Ogunseye érodera davantage les garde-fous de la démocratie. Cela ajoutera à la violation continue de l’État de droit par le régime des PPP. Il convient de noter ici qu’il existe actuellement un certain nombre d’accusations forgées de toutes pièces contre de nombreux Guyanais innocents, y compris ces fausses accusations de terrorisme. Le PPP fera bien de promouvoir la démocratie et d’arrêter le glissement vers la dictature.

M. Ogunseye a décrit avec précision la situation en Guyane et probablement par frustration, il est allé un peu trop loin. Le gouvernement semble déterminé à profiter de l’occasion pour accroître leur répression plutôt que de reconnaître les problèmes de la société et de chercher à les résoudre.

Nous croyons que le bon sens devrait prévaloir et que le gouvernement devrait saisir l’occasion de régler les problèmes soulevés par M. Ogunseye. Le gouvernement s’enfonce la tête dans le sable à son propre détriment. Attaquer M. Ogunseye et l’opposition ne résoudra pas le problème.

L’appel du PPP à la société civile pour condamner M. Ogunseye est hypocrite, puisque c’est le même PPP par l’intermédiaire de son deuxième vice-président qui a condamné la société civile en affirmant qu’elle n’avait pas été votée et n’avait donc pas le droit de pétitionner le gouvernement. Nous réaffirmons notre engagement et notre soutien à la société civile.

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