Voir la déclaration complète du gouvernement du Guyana sur la controverse frontalière en cours :
Le Président du Guyana, Son Excellence Mohamed Irfaan Ali a été contacté par des dirigeants représentant la CELAC, le Brésil et plusieurs partenaires bilatéraux, encourageant le dialogue avec le Président de la République bolivarienne du Venezuela. Hier soir, lors de la réunion d’urgence des chefs de gouvernement de la CARICOM, les chefs d’État ont exhorté le président Ali à explorer la possibilité d’une réunion avec le président Maduro à Saint-Vincent-et-les Grenadines.
Le président Ali a réitéré que la frontière terrestre du Guyana n’est pas sujette à discussion, car elle est actuellement devant la CIJ et qu’une fois jugée, elle sera pleinement respectée par le Guyana. Le Président a clairement indiqué à plusieurs reprises que l’affaire portée devant la CIJ ne ferait pas l’objet de discussions bilatérales.
Le président Ali continuera de dialoguer avec nos partenaires bilatéraux sur les accords de coopération en matière de défense, ainsi que sur la gamme d’arrangements politiques, sociaux et économiques en cours.
Le président Ali a été approché aujourd’hui par le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les Grenadines pour une réunion avec le président Maduro jeudi à Saint-Vincent-et-les Grenadines, sous la surveillance du Brésil, de la CARICOM et d’un sous-secrétaire général de l’ONU. Le président Ali a depuis accepté cette réunion.
Le Guyana est convaincu que la progression de son programme de développement ne sera pas compromise. Nos partenaires de développement et nos investisseurs peuvent être assurés qu’il n’y aura aucun changement ni altération des accords existants.
Le Guyana a toujours été attaché à la paix et à la sécurité internationales et à la promotion des relations de bon voisinage.
En outre, le Guyana ne s’écartera pas et adhérera strictement au processus de la CIJ pour résoudre la controverse frontalière et pour garantir que la région reste une zone de paix.