Libérer – Sur les plages d’une ville baleinière des Caraïbes, un jeune garçon commence à comprendre le sens caché de la douce sérénade de son grand-oncle. La ville baleinière de Barrouallie, Saint-Vincent-et-les Grenadines est l’un des seuls endroits de l’hémisphère occidental où les hommes luttent encore avec les créatures des profondeurs pour trouver de la nourriture pour survivre.

George « Tall12 » Frederick est l’un des chasseurs de baleines les plus légendaires du petit village des Caraïbes, ainsi que le dernier gardien survivant des vieilles chansons de chants de marins qu’il chantait sur l’eau. Maintenant retraité de
baleinier, il essaie de transmettre ses traditions de toujours à son jeune neveu créatif Amari, qui rêve plutôt de quitter l’île et de devenir une star du football à Paris. Néanmoins, les contes légendaires de Tall12 s’enfoncent et se manifestent à travers les œuvres d’art d’Amari et son lien inné avec la terre alors que la fin de la chasse à la baleine se profile à l’horizon.

MADULU, THE SEAMAN est un documentaire lyrique qui tente de préserver la riche histoire d’une tradition mourante à la suite de la lutte économique aux mains de l’industrie du tourisme. Entrelacement
séquences documentaires avec des séquences animées des dessins du jeune Amari, le film utilise une touche de réalisme magique pour explorer le fossé entre le passé et le présent et les nouvelles interprétations des anciennes traditions.

Le film présente les performances de Caribbean Sea Shanty de George « Tall 12 » Frederick, l’un des artilleurs de harpon les plus titrés des Caraïbes. « Tall12 » aujourd’hui à la retraite, est l’un des derniers baleiniers traditionnels de la Barrouallie. Il gagnait sa vie en chassant le poisson noir et en chantant des chansons pendant qu’il ramait, remorquait et attendait. Pour ceux qui ont lu le livre de Roger D. Abrahams « Deep the Water, Shallow the Shore » sur Shantying in the West Indies, Tall12 est le gars à l’avant et au centre de la couverture.

La renaissance au XXIe siècle d’une tradition musicale maritime parmi les praticiens vivants représente une survie remarquable qui mérite une plus grande reconnaissance. Le film entend faire revivre ces histoires folkloriques d’autrefois pour aider à expliquer les origines de ce village caribéen qui perd aujourd’hui rapidement son héritage traditionnel.

MADULU, THE SEAMAN a été officiellement invité à avoir sa première mondiale au Festival international du documentaire canadien Hot Docs 2023 (27 avril – 7 mai). Le film sera présenté dans un programme de courts métrages. Il est éligible au Prix du meilleur court métrage documentaire, ainsi qu’au Prix du public.

Hot Docs a été fondé en 1993 par Documentary Organization of Canada (anciennement le Canadian Independent Film Caucus), une association nationale de réalisateurs de documentaires indépendants. En 1996, Hot Docs est devenu une organisation constituée en société distincte avec pour mandat de présenter et de soutenir le travail de documentaristes canadiens et internationaux et de promouvoir l’excellence dans la production documentaire. Chaque année, le Festival international du documentaire canadien Hot Docs, le plus grand festival, conférence et marché de documentaires en Amérique du Nord, présente plus de 200 films avant-gardistes du monde entier. Cette année sera historique, car ce sera la première fois que Hot Docs accueillera la première mondiale d’un film de la nation caribéenne de Saint-Vincent-et-les Grenadines.

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