Le projet de loi de 2023 sur l’Agence nationale de renseignement et de sécurité (NISA) a été envoyé mercredi soir à une commission parlementaire spéciale pour un examen minutieux afin de s’assurer que son contenu est pleinement compréhensible pour toutes les parties concernées.

Dans une récente déclaration publiée sur sa page Facebook, le président, le Dr Mohamed Irfaan Ali, a déclaré qu’il avait chargé la ministre des Affaires parlementaires et de la Gouvernance, Gail Teixeira, et le procureur général et ministre des Affaires juridiques, Mohabir Anil Nandlall, SC, de faire envoyer le projet de loi. au comité afin que les points de vue de toutes les parties prenantes concernées puissent être examinés.

« Je suis conscient de l’importance de ce projet de loi, mais je m’engage également à faire en sorte que le caractère exhaustif du projet de loi soit compris et que les parties prenantes intéressées aient la possibilité d’y contribuer », a déclaré le chef de l’Etat.

Le projet de loi proposé vise à créer un organe connu sous le nom d’Agence nationale de renseignement et de sécurité chargé de renforcer davantage la politique de défense et de sécurité du pays, ainsi que la coordination des activités de défense et d’application de la loi du pays liées au renseignement et à la sécurité nationale.

L’agence fournira également des conseils de sécurité nationale au président, au cabinet et aux autres parties prenantes si nécessaire.

Le projet de loi prévoit en outre que les fonctions de la NISA peuvent être exercées dans l’intérêt du renseignement et de la sécurité nationale concernant la politique étrangère, les menaces d’espionnage et la protection contre l’atteinte à la démocratie et aux institutions de l’État.

Il décrit la structure de gouvernance de la NISA, la nomination, la révocation et les conditions de service du directeur et du directeur adjoint de l’agence, ainsi que d’autres dirigeants et employés, ainsi que le financement et la gestion financière de l’agence, entre autres.

Cela comprend le pouvoir d’intercepter les communications, de fonctionner avec le pouvoir des officiers de la police et des forces de défense, de demander des informations aux organismes publics et de se coordonner avec d’autres entités du secteur de la sécurité.

De plus, une clause spécifique du projet de loi prévoit l’obligation d’observer le secret ainsi que d’être responsable de telles infractions, stipulant : « Toute personne ayant un devoir dans l’administration de la présente loi doit considérer et traiter comme secrètes et confidentielles toutes les informations relatives à les fonctions de l’agence, et si, à tout moment, cette personne communiquait ou tentait de communiquer ces informations à toute personne autrement que dans le cadre, par exemple, de l’exercice d’une fonction en vertu de la présente loi, d’une ordonnance du tribunal ou de l’enquête sur un crime, la personne commet une infraction et est passible, sur déclaration de culpabilité par mise en accusation, d’une amende de cinq millions de dollars et d’un emprisonnement de cinq ans. [DPI Report]

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