Voir la déclaration complète de l'opposition parlementaire sur le dernier acte d'agression du Venezuela :
L’opposition parlementaire considère avec une profonde préoccupation et avec inquiétude l’action entreprise par le gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela pour promulguer « la loi organique pour la défense de Guayana Essequiba », en violation totale du droit international.
L'opposition parlementaire est contrainte de constater que cet acte illégal intervient à un moment où la République bolivarienne du Venezuela continue de mener des actions belliqueuses contre la République coopérative du Guyana, notamment le référendum frauduleux du 3 décembre 2023 ; le rassemblement de troupes le long de la frontière et d’autres actes de provocation.
Ces mesures ne contribueront ni aux relations pacifiques entre les deux pays ni à la paix globale de la région. Une zone de paix peut difficilement survivre dans ces circonstances. La République bolivarienne du Venezuela sera donc responsable du nouveau déclin des relations entre les deux États et de toute rupture dans le développement pacifique de la région.
En conséquence, l'opposition parlementaire non seulement rejette cette loi organique, mais la condamne comme une violation flagrante du droit international, de l'accord de Genève et de la lettre et de l'esprit de la récente Déclaration commune d'Argyle pour le dialogue et la paix, convenue le 14 décembre 2023. , la « Loi organique » constitue une violation flagrante de la récente décision de la CIJ qui enjoint que « Dans l’attente d’une décision finale dans l’affaire, la République bolivarienne du Venezuela s’abstiendra de prendre toute mesure susceptible de modifier la situation qui prévaut actuellement dans le pays ». territoire en litige… ».
L'opposition parlementaire note en outre que le gouvernement et le peuple du Guyana ne se sont engagés dans aucune action agressive contre le gouvernement et le peuple de la République bolivarienne du Venezuela, mais ont plutôt cherché à résoudre la controverse territoriale par des moyens pacifiques et légaux, y compris le recours à la Cour internationale de Justice qui examine actuellement une décision définitive dans cette affaire.
L'opposition parlementaire exhorte enfin la République bolivarienne du Venezuela à agir de manière responsable et à ne pas aggraver davantage les fractures géopolitiques de la région, compromettant ainsi son développement pacifique.