La Guyane a enregistré une réduction de 33 % des meurtres causés par la violence domestique pour l'année 2024, selon le ministre des Services sociaux et de la Sécurité sociale, Vindhya Persaud.
Cela a été révélé lors d'un événement vendredi au centre de conférence Arthur Chung (ACCC), Liliendaal, dans le Grand Georgetown. Cependant, bien que ce chiffre soit faible, le ministre l’a qualifié de « significatif » car il y a eu au début une augmentation des cas.
Elle a noté que la diminution du nombre peut contribuer à une multitude de mesures, y compris celles qui ont été mises en œuvre par le ministère.
« Lorsque nous avons commencé à mettre en œuvre toutes nos mesures, il y a eu au début une augmentation du nombre de cas. Maintenant, il y a eu une diminution et cela peut être dû à un plus grand nombre de personnes signalant ou peut-être à un plus grand nombre de réponses à venir. Mais cela ne veut pas dire que nous devons rester les bras croisés, nous avons encore du travail à faire », a expliqué le ministre.
Certaines des mesures mises en œuvre par le ministère jusqu'à présent comprennent le Community Advocate Network (CAN), les lignes d'assistance téléphonique 914, l'application iMatter et les centres Hope and Justice.
En ce qui concerne l'initiative CAN, le ministère forme les personnes intéressées au sein de diverses communautés pour répondre à la violence basée sur le genre.
De plus, la ligne d'assistance gratuite 914 est le principal outil de signalement du ministère permettant aux victimes de demander de l'aide. La hotline fonctionne 24 heures sur 24. Pour cette année, quelque 6 000 appels ont été enregistrés via ce support. Sur ce nombre, 182 appels concernaient directement la violence domestique.
D'autre part, iMatter est un autre système basé sur le chat pour signaler tout type de violence. Selon le ministre, très bientôt, l'application connaîtra des améliorations permettant aux personnes de discuter non seulement avec le personnel du ministère, mais également avec un avocat, un conseiller ou un défenseur des survivants.
Parallèlement, le Centre Espoir et Justice est un bâtiment holistique conçu par le ministère en collaboration avec le ministère des Affaires juridiques, où toute forme d'aide peut être trouvée. Cela comprend des conseils, des rapports de police et l'accès à un avocat.
Avec toutes ces mesures mises en place, le ministre Persaud a souligné l'importance du gouvernement dans la création d'un pays sûr pour tous les sexes.
« Nous continuerons à prendre ces mesures importantes afin de pouvoir œuvrer à l’éradication de la violence contre tous. Nous devons faire savoir ce que nous faisons, afin que les gens puissent utiliser ces ressources », a souligné le ministre du Service social.
Elle a encouragé les personnes à continuer de signaler toute forme de violence domestique.