Yvonne Pearson, députée et Toshao de Mainstay/ Whyaka, région deux, a indiqué que le budget budgétaire 2024 est inclusif car les fondations sont construites avec des politiques et des programmes solides comme le roc.

Le député a fait ces remarques mardi lors de la deuxième journée du débat sur le budget 2024 à l’Assemblée nationale au Centre de conférence Arthur Chung.

« …Nous avons déjà posé les bases qu’ils tentent de détruire. Ainsi, cette fondation est en ciment dur et non en sable coulant. Un bon mélange et les mixeurs sont le Parti populaire progressiste… Nous sommes inébranlables face à tous les défis qui se présentent à nous. Nous sommes le Parti populaire progressiste. Nous sommes forts ensemble et nous prêchons une « Guyane unique », mais l’opposition ne comprend pas cela et n’accepte pas ce que nous faisons », a souligné le député Pearson.

Des investissements ont été injectés dans les différents secteurs pour développer les villages de la région et à travers le pays afin d’augmenter les opportunités économiques et le développement des villages. Selon elle, cela a contribué à créer des opportunités d’emploi pour les villageois.

Les résidents des communautés suivent divers programmes de formation technique tels que la conduite de tracteurs et la construction de bateaux par l’intermédiaire du Conseil de formation industrielle (BIT).

Au total, 11 personnes de Mainstay/ Whyaka qui ont obtenu leur diplôme sont désormais des conducteurs de tracteurs agréés. Parmi eux, 7 sont des jeunes femmes.

Les communautés bénéficient également énormément d’un meilleur accès à l’éducation et à la santé.

Toshao Pearson a souligné qu’il existe un approvisionnement suffisant en médicaments pharmaceutiques et en fournitures médicales au poste et au centre de santé.

La Guyane continue de se concentrer sur l’amélioration de l’agriculture afin d’accroître l’autosuffisance alimentaire des communautés amérindiennes.

Dans la région de Pomeroon, elle a souligné que des travaux de drainage et d’irrigation (D&I) ont été exécutés pour atténuer les inondations tout en offrant aux agriculteurs un accès accru à leurs terres agricoles, afin d’augmenter la production alimentaire.

« Au moment où je vous parle, 80 acres de terres ont déjà été défrichées et cultivées dans la zone du village. Nous sommes déjà en discussion avec la société de jus Topco pour leur fournir des milliers de livres de fruits de la passion… », a en outre révélé le député Pearson.

De plus, la communauté a déjà récolté des milliers de livres de citrouilles et d’autres cultures commerciales.

Dans le cadre de l’initiative des maisons ombragées, Mainstay/ Whyaka et d’autres villages se lancent désormais dans la production de cultures à grande valeur ajoutée, notamment le chou-fleur, le brocoli et les carottes.

Le député a souligné : « C’est ce que vous appelez le développement dans le domaine de l’agriculture. Jamais auparavant nos villages n’avaient abandonné l’agriculture de subsistance. Maintenant, nous sommes dans une agriculture commerciale.

La pêche en cage y est également pratiquée. Le député Pearson a ajouté : « Les jeunes sont formés pour participer à ces projets. Ce sont eux qui gèrent les projets. C’est ce que nous appelons le développement. C’est ce que nous disons : garder le cap. Le budget 2024 nous aidera à bâtir sur ces fondations. [DPI]

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