Le procureur général et ministre des Affaires juridiques, Anil Nandlall, a annoncé lundi que la Commission de réforme constitutionnelle serait bientôt constituée.

Il a fait cette annonce lors d’une visite de courtoisie de M. Gerardo Noto, représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Bureau du procureur général, Carmichael Street, Georgetown.

Le procureur général était accompagné de Mme Prithima Kissoon, procureure de l’État, curateur public/séquestre officiel.

Selon un communiqué de l’AG Chambers, le procureur général a accueilli M. Noto et a exprimé sa gratitude au PNUD pour la coopération qu’il a apportée à la Guyane, notant que le PNUD a été l’un des « principaux partenaires de développement » du pays dans les domaines de la loi et l’ordre, la démocratie, la santé publique et les services sociaux, entre autres efforts nationaux importants.

Au cours de leurs discussions et sur demande, le Procureur général a informé le Représentant résident de la réforme électorale et de la réforme constitutionnelle. Il a souligné une série d’amendements législatifs adoptés jusqu’à présent concernant la réforme électorale, notant toutefois que le processus est un exercice continu.

« Il a rappelé que la réforme constitutionnelle est une promesse manifeste du Parti populaire progressiste/Civic et a informé le représentant résident que la Commission de réforme constitutionnelle serait bientôt constituée. Cet organe, a-t-il déclaré, est régi par la loi de 2022 sur la Commission de réforme constitutionnelle, sera une organisation indépendante à large base qui sera composée non seulement de politiciens mais aussi de la société civile, et le travail de la Commission sera guidé par des consultations publiques », a-t-il déclaré. déclaration décrite.

La voie a été ouverte à la création de la Commission de réforme constitutionnelle et au lancement du processus de réforme suite à l’adoption du projet de loi sur la Commission de réforme constitutionnelle à l’Assemblée nationale en novembre dernier. En août 2022, le gouvernement a présenté le projet de loi 2022 sur la Commission de réforme constitutionnelle à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi vise à créer une Commission de réforme constitutionnelle de 20 membres chargée de réviser les lois suprêmes du pays.

Selon les dispositions du projet de loi, la commission révisera la Constitution afin de prévoir les droits, devoirs, responsabilités et obligations actuels et futurs du peuple guyanais. Il est mandaté à cette fin pour recevoir, examiner et évaluer les propositions de modification de la Constitution et faire rapport de ses recommandations à la Commission permanente pour transmission à l’Assemblée nationale.

En procédant à cet examen, la commission examinera également la pleine protection des droits et libertés fondamentaux du peuple guyanais en vertu de la loi, les droits des peuples autochtones de Guyane, les droits des enfants, l’élimination de la discrimination sous toutes ses formes et l’amélioration des relations ethniques. tout en promouvant la sécurité ethnique et l’égalité des chances.

Il a déjà été signalé qu’un bâtiment avait été identifié pour abriter la Commission.

Parallèlement, le procureur général et le représentant résident ont également discuté d’un certain nombre de plates-formes sur lesquelles le PNUD, les chambres du procureur général et le ministère des Affaires juridiques collaboreront dans un avenir proche, y compris d’importantes réformes dans le secteur juridique.

Un comité composé du ministère des Affaires juridiques, du ministère de l’Intérieur, d’un représentant du Bureau du directeur des poursuites pénales et d’un représentant du pouvoir judiciaire collaborera avec le PNUD sur ces réformes cruciales.

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