Déclaration de clôture de la COP27 du président de l’AOSIS, l’honorable ministre Molwyn Joseph, Antigua-et-Barbuda

L’AOSIS a promis au monde que nous ne quitterions pas Sharm El Sheikh sans parvenir à la création d’un fonds de réponse aux pertes et dommages. Une mission de plus de trente ans a été accomplie.

Nous avons épuisé nos efforts ici à la COP27 pour concrétiser les engagements en matière d’action climatique dont nos personnes vulnérables ont désespérément besoin. Nos ministres et négociateurs ont enduré des nuits blanches et des jours interminables dans une série de négociations intenses, déterminés à garantir la création d’un fonds d’intervention pour les pertes et dommages, à maintenir 1,5 en vie et à faire progresser l’ambition sur les plans d’atténuation et d’adaptation critiques. Mais après la douleur vient le progrès.

Aujourd’hui, la communauté internationale a restauré la confiance mondiale dans ce processus critique visant à garantir que personne ne soit laissé pour compte. Les accords conclus lors de la COP27 sont une victoire pour notre monde entier. Nous avons montré à ceux qui se sont sentis négligés que nous vous entendons, vous voyons et vous accordons le respect et l’attention que vous méritez. Maintenant, nous devons solidifier nos liens à travers les territoires. Nous devons travailler encore plus dur pour maintenir fermement la limite de réchauffement de 1,5 °C, opérationnaliser le fonds pour les pertes et dommages et continuer à créer un monde sûr, juste et équitable pour tous.

À propos de l’AOSIS

Depuis 1990, l’AOSIS représente les intérêts des 39 petits États insulaires et côtiers de faible altitude en développement dans les négociations et les processus internationaux sur le changement climatique et le développement durable. En tant que porte-parole des personnes vulnérables, son mandat ne se limite pas à amplifier les voix marginalisées, car il défend également les intérêts de ces pays. En termes de taille, l’AOSIS ressemble étroitement aux pays qu’elle représente sur la scène mondiale, mais frappe souvent bien au-dessus de son poids, négociant des engagements mondiaux historiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, entre autres réalisations.

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