Vice-président Dr Bharrat Jagdeo

Un programme routier massif pour le secteur public en 2023 nécessitera six millions de tonnes de granulats et bien que cela soit considéré comme un signe positif, le gouvernement guyanais est maintenant confronté au défi de répondre à ces demandes.

Le vice-président, le Dr Bharrat Jagdeo, s’est adressé vendredi à un rassemblement lors du lancement des emplois à temps partiel dans la région quatre (Demerara-Mahaica), où il a partagé qu’outre la demande du secteur public, le secteur privé aura également besoin d’importantes ressources globales.

Au niveau national, le pays peut produire environ 600 000 tonnes, ce qui représente à peine 10 % de la demande. Pour cela, il a partagé que le gouvernement explorait diverses options pour maintenir le secteur de la construction en marche. Les pays voisins comme le Suriname et Trinidad sont également incapables de répondre à ces besoins.

« Nous avons besoin l’année prochaine d’environ six millions de tonnes de tout-venant et de pierres pour les programmes routiers. C’est le secteur public seul, excluant le secteur privé, tous les bâtiments et la construction. Avec la mise en service des nouvelles carrières, nous pourrons probablement en produire 10 %, soit environ 600 000 tonnes. Nous avons besoin de 10 fois plus de produits de carrière que nous pouvons produire… Nous devrons peut-être explorer l’apport de pierre du Canada ou d’une autre partie du monde si nous voulons maintenir le programme de construction pour le secteur gouvernemental », a expliqué Jagdeo.

En 2023, l’administration dirigée par Ali se concentrera fortement sur les infrastructures communautaires, ayant mobilisé de grands projets au cours des deux dernières années. À ce titre, le vice-président a souligné le besoin immédiat de main-d’œuvre et de matériel dans des proportions adéquates.

« Maintenant, nous retournons sur les routes dans les villages et vers la ville pour commencer à les réparer, mais nous avons besoin de granulats. Vous pouvez avoir un gros programme mais vous n’avez pas le matériel et la main-d’œuvre pour mettre en œuvre le programme. Et c’est devenu un défi ici.

A lire également