DPP Shalimar Ali-Hack, SC

Le Bureau du directeur des poursuites pénales (DPP) a donné des conseils juridiques dans 7 294 dossiers qu’il a reçus de la police guyanienne (GPF) en 2022.

C’est selon les statistiques de fin d’année publiées vendredi par le bureau du DPP.

Au fil des ans, les infractions pour les dossiers ont inclus le meurtre, l’homicide involontaire, les infractions sexuelles, causant la mort par conduite dangereuse, la possession d’armes et de munitions illégales, les crimes financiers et la possession de stupéfiants à des fins de trafic.

Outre le GPF, le bureau du DPP offre également des conseils juridiques à l’Unité douanière de lutte contre les stupéfiants (CANU) et à d’autres agences gouvernementales. Le DPP fournit également des conseils juridiques aux ministères du gouvernement.

Entre autres choses, les fonctions du DPP incluent la présentation des actes d’accusation lors des sessions pénales des Hautes Cours de Demerara, Berbice et Essequibo.

Au cours de ces sessions pénales, un ou plusieurs avocats de l’État seraient chargés de poursuivre les affaires énumérées pour être entendues par les juges du siège.

Il y a quatre assises pour l’année dans le comté de Demerara et trois assises chacune dans les comtés de Berbice et d’Essequibo. Les tribunaux des trois départements siègent presque simultanément lors de ces assises.

Le DPP conclut également des accords de négociation de peine avec les avocats à leur demande et après un examen approfondi de l’affaire.

En outre, les détenus qui attendent d’être jugés par les Hautes Cours et les autres parties à une affaire pénale peuvent porter plainte auprès du DPP s’ils ne sont pas satisfaits des enquêtes de la police.

Le DPP reçoit également des lettres d’avocats sur des questions concernant les dossiers de leurs clients. Le Bureau du DPP prendrait les mesures appropriées.

Les plaintes reçues pour mauvaise conduite par des membres de la force de police sont envoyées au commissaire de police pour que des mesures soient prises par le Bureau de la responsabilité professionnelle. Des plaintes peuvent également être déposées auprès de l’Autorité des plaintes contre la police pour leur action.

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