Le ministre a en outre expliqué que la zone autour de la zone de développement du Pays de Galles avait déjà été cartographiée. En outre, un certain nombre de propositions ont déjà été reçues de la part de promoteurs privés, notamment de ceux intéressés par l’achat de gaz et le lancement de différentes industries.

« Quant au développement autour, la zone a été délimitée. Ainsi, à un moment donné, le Président annoncera la prochaine étape de la prochaine étape et la manière dont nous allons de l’avant. Mais la priorité est la production d’électricité.

« Nous avons reçu un certain nombre de propositions pour différentes industries, différentes propositions. Propositions de gaz, achat de gaz. Donc, tout cela sera pris en compte », a en outre expliqué le ministre Bharrat.

Dans le cadre du projet de transformation du gaz en énergie, une usine intégrée de gaz naturel liquide et une centrale électrique à turbine à gaz à cycle combiné de 300 mégawatts seront construites. Un parc industriel, appelé Wales Development Zone, sera également construit et bénéficiera directement du gaz. Il a été annoncé que le gouvernement solliciterait des propositions pour la zone, qui serait supervisée par la Wales Development Authority.

Outre la centrale électrique et l’usine de LGN, la portée du projet Gas-to-Shore de 900 millions de dollars américains, qui a une durée de vie de 25 ans, comprend également la construction de 225 kilomètres de pipeline depuis le champ Liza dans le bloc offshore de Stabroek. Guyane, où ExxonMobil et ses partenaires produisent actuellement du pétrole.

Environ 220 kilomètres de pipelines sous-marins en mer relieront les navires flottants de production, de stockage et de déchargement (FPSO) Liza Destiny et Unity dans le bloc Stabroek jusqu’au rivage. Après son atterrissage sur la côte ouest du Demerara, le pipeline continuera sur environ 25 kilomètres jusqu’à l’usine de LGN au Pays de Galles.

Exxon, grâce au financement du Cost Oil, devrait livrer le pipeline achevé d’ici le quatrième trimestre de l’année prochaine, afin de permettre la mise en service et les tests avant la mise en service de la centrale électrique d’ici la fin de 2024.

Le pipeline aurait une largeur de 12 pouces et devrait transporter quelque 50 millions de pieds cubes standard (mscfpd) de gaz sec par jour vers l’usine de LGN, mais il a la capacité de pousser jusqu’à 120 mscfpd.

Le tracé du gazoduc à terre suivrait le même chemin que les câbles à fibres optiques et se terminerait à Hermitage, une partie de la zone de développement du Pays de Galles (WDZ) où serait hébergé le projet Gas-to-Shore.

Alors que le gouvernement guyanais serait propriétaire de la centrale électrique de 300 MW et de la centrale LGN, il recruterait une entreprise internationale pour exploiter le projet conformément aux normes et meilleures pratiques internationales.

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