Devindra Petamber

Pour avoir violé un garçon de cinq ans dont il visitait régulièrement la maison de la mère, un ouvrier, anciennement de la ville de Django, Mon Repos, East Coast Demerara (ECD), a été condamné à 18 ans de prison.

Davindra Petamber, 28 ans, avait été jugé pour le délit de viol d’un enfant de moins de 16 ans devant le juge Sandil Kissoon du tribunal des délits sexuels de Demerara. Après délibérations le 22 décembre 2022, un jury de 12 membres a déclaré Petamber coupable d’avoir eu une pénétration sexuelle avec le garçon en plaçant son pénis dans sa bouche le 27 juillet 2020. Le verdict du jury a été unanime.

Selon les faits de l’accusation, Petamber est connu de la victime car ils étaient voisins et lui, Petamber était ami avec la mère de l’enfant dont il visitait régulièrement la maison.

Le jour en question, l’enfant s’est rendu au domicile de l’ouvrier avec sa mère et ses frères et sœurs. Peu de temps après, Petamber a attiré le garçon dans une zone semi-isolée de la propriété et l’a violé.

La mère de l’enfant a surpris l’homme en flagrant délit et a signalé l’incident à la police.

Même si Petamber a été reconnu coupable par un jury composé de ses pairs, lors d’un entretien avec un agent de probation, il a soutenu qu’il ne se livrerait pas à une activité sexuelle avec un mineur.

Il a affirmé que la mère du garçon avait porté l’accusation contre lui pour un gain financier.

Pendant ce temps, la victime, qui a maintenant sept ans, a déclaré dans sa déclaration d’impact qu’elle était toujours traumatisée par les abus sexuels. Il a raconté à l’agent de probation qu’il réfléchissait parfois à ce que le condamné lui avait fait et qu’il devenait craintif. Le garçon a déclaré qu’à la suite de l’incident, il était incapable de se concentrer à l’école et qu’il n’excellait donc pas sur le plan scolaire.

La mère de la victime, d’autre part, a dit au juge de première instance qu’elle aimerait que l’agresseur subisse tout le poids de la loi puisque l’incident a perturbé la croissance de son enfant.

Le juge Kissoon, dans le calcul d’une peine appropriée, a tenu compte des facteurs aggravants et atténuants, des circonstances factuelles, de la gravité et de la prévalence des infractions sexuelles contre les enfants au Guyana ainsi que de la nécessité d’imposer une peine dissuasive.

La peine privative de liberté a été prononcée par le juge lundi après-midi.

A lire également