Le chef de l’opposition, Aubrey Norton, est convaincu qu’il sera réélu à la tête du Congrès national du peuple (PNC), lorsque le parti tiendra son congrès cette année.

« Je n’ai aucun doute sur le fait qu’au prochain congrès, je reviendrai en tant que chef du parti », a-t-il déclaré aux médias lors d’une conférence de presse aujourd’hui.

Le jour précis du congrès du PNC n’a pas été fixé, mais Norton a laissé entendre qu’il se tiendrait au plus tard le 31 août 2024.

Sur la base de la politique établie, le poste de Norton à la tête du PNC a pratiquement expiré en décembre 2023.

« En tant que parti, nous nous réservons le droit de développer notre propre stratégie et tactique », a-t-il soutenu.

Suite à plusieurs lignes de questions de la part d’agents des médias locaux à propos du congrès, Norton a lancé un appel au Parti progressiste du peuple civique (PPP/C) pour qu’il divulgue la date de la tenue de son congrès.

Le secrétaire général du PPP, le Dr Bharrat Jagdeo, a déjà révélé que l’organisation élirait une nouvelle direction en mai de cette année.

Pendant ce temps, interrogé sur le partenariat à nouveau entre le Partenariat pour l’unité nationale (APNU) et l’Alliance pour le changement (AFC) pour les élections générales de 2025, Norton a révélé que les deux partis devaient se rencontrer pour en discuter.

« Dans une coalition, vous travaillez ensemble, vous discutez, vous réduisez les différences et produisez une sorte de convergence d’intérêts pour pouvoir avancer », a-t-il déclaré.

« L’AFC prend ses décisions, la PNC, l’APNU prennent notre décision et ensuite nous devons nous réunir pour trouver une confluence mais ce n’est pas un cas où la PNC peut prendre une décision pour l’AFC ou l’AFC peut prendre des décisions… », a-t-il ajouté.

L’AFC a officiellement rompu sa coalition avec l’APNU en décembre 2022.

L’Accord de Cummingsburg révisé, un accord politique entre les deux organisations, avait prévu cette séparation.

Le leader de l’AFC, Khemraj Ramjattan, avait indiqué que les deux formations politiques feraient leur travail politique séparément mais travailleraient conjointement au Parlement.

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