La Commission électorale guyanienne (GECOM) a fixé au 2 juin 2023 le jour du vote des services disciplinés, 10 jours avant les élections locales (LGE) du 12 juin, lorsque la population générale votera.

Cela a été expliqué dans un avis de GECOM, qui a noté que cela se faisait en vertu des articles 74A et 74I de la loi sur les autorités locales (modification). Les services disciplinaires englobent la police guyanienne (GPF), la force de défense guyanienne (GDF), le service d’incendie guyanais et le service pénitentiaire guyanais.

« Et attendu que l’article 74E exige que la Commission électorale fixe un jour où les personnes habilitées à voter en vertu de cette partie peuvent voter ; Par conséquent, la Commission électorale notifie par la présente que le jour où les personnes habilitées à voter en vertu des articles 74A à 74I peuvent voter sera le 2 juin 2023 de 6h00 à 18h00 », a expliqué GECOM dans son avis.

Le vote pour les services disciplinés est traditionnellement séparé de la population générale, car les services disciplinés auront les mains pleines pour s’assurer que la loi et l’ordre sont maintenus lorsque la population générale vote. En conséquence, une formation a également eu lieu lundi pour les Services Disciplinés.

La formation a été dispensée aux rangs de la division de police régionale n ° 3, qui ont été sensibilisés à la préparation au jour E lors d’une conférence donnée par le surintendant adjoint Delon Fraser, qui est un avocat attaché au cabinet du directeur des poursuites pénales ( DPP).
Au cours de la formation de trois heures au Regional Recreational Hall du poste de police de Leonora, West Coast Demerara (WCD), les sujets abordés comprenaient l’inconduite dans les bureaux de vote, les infractions possibles dans le bureau de vote le jour du scrutin, la falsification de procuration et les infractions mineures.

« Il a été rappelé aux rangs leurs rôles, fonctions et responsabilités le jour E pour s’assurer que les personnes sont en mesure de voter de manière ordonnée et pour assurer le maintien de la loi et de l’ordre », a également indiqué un communiqué du GPF.

Pendant ce temps, la Commission des relations ethniques (ERC) dans un avis a invité les représentants de groupes spécifiques à contacter la commission pour indiquer leur participation à la signature publique d’un « code de conduite » pour les élections. Parmi les groupes qui ont été sollicités figuraient Agriculture for Community Development, Citizens Participation, Development for the People, Hague Blankenburg Development Association, Independent Citizens for Progress.

Les autres groupes comprennent le Congrès national de l’Alliance populaire progressiste, People’s Royal Empowerment Enforced, Tuschen/Uitvlugt Developers, United for Community Development, United Destiny Group, United Democratic Movement et Mora/Parika Community Development. Pendant ce temps, les personnes spécifiques mentionnées dans l’avis étaient Premchand Persaud et Daimeon James.

Les élections locales étaient initialement prévues pour le 13 mars, mais des désaccords sur les circonscriptions et sur la manière dont les listes devaient être extraites ont provoqué un blocage. LGE était constitutionnellement dû à la fin de l’année dernière, mais GECOM était sans directeur général des élections et n’aurait pas pu se préparer à accueillir les élections. GECOM, un organe constitutionnel, a reçu 5,2 milliards de dollars dans le budget national 2023 pour mener à bien ses fonctions.

En février de cette année, le ministre des Gouvernements locaux et du Développement régional, Nigel Dharamlall, a fixé au lundi 12 juin 2023 la date de la tenue du LGE tant attendu et attendu depuis longtemps en Guyane.

GECOM a déjà été en mode préparation au cours des derniers mois alors qu’il se prépare pour les élections attendues depuis longtemps. La Commission avait précédemment indiqué que son plan de travail approuvé impliquait, entre autres, que le Secrétariat des élections procéderait immédiatement au déploiement d’un solide programme d’éducation civique et électorale, nommerait des greffiers électoraux et des greffiers électoraux adjoints, et extrairait la liste préliminaire des électeurs ( PLV). Ces activités, a-t-il noté, sont directement liées à la préparation des registres des électeurs pour chacune des 80 zones d’autorité locale (LAA).

À cet égard, le secrétariat de GECOM avait déjà achevé la formation du personnel de gestion et du jour du scrutin pour toutes les zones d’autorité locale, ainsi que la réception des demandes et l’approbation des symboles soumis par les partis politiques, les groupes bénévoles et les individus qui ont l’intention de contester les élections.

En fait, la Commission électorale avait prolongé le processus pour offrir une nouvelle opportunité aux partis politiques, groupes ou individus souhaitant contester la prochaine LGE de soumettre leurs demandes d’approbation de leurs symboles d’ici le 1er mars 2023.

Les LGE, qui sont constitutionnellement dus tous les deux ans, ont eu lieu pour la dernière fois en 2018. Lors des élections locales de novembre 2018, l’opposition Parti progressiste du peuple/Civique (PPP/C) de l’époque avait obtenu 52 des 80 zones d’autorité locale (LAA). Cela faisait suite à la tenue de la LGE en 2016, au cours de laquelle les PPP/C avaient également revendiqué la majorité des LAA.

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