Le gouvernement, par l’intermédiaire de l’Unité de santé des adolescents du ministère de la Santé, a lancé dans les écoles son initiative « Parlons banc vert » qui vise à promouvoir la santé mentale et le bien-être des jeunes.

Il a été officiellement lancé mardi à l’école secondaire de North Georgetown, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, sous le thème : « La santé mentale est un droit humain universel ».

Grâce à cette initiative, vingt-cinq bancs seront installés dans vingt-cinq écoles à travers la Guyane. Il est destiné à être un espace sûr où les étudiants peuvent aller discuter sur des questions qui les concernent sans sentiments de stigmatisation ou de discrimination.

Les étudiants peuvent également scanner le code-barres sur les bancs pour accéder à des informations sur la santé mentale.

Le ministre de la Santé, le Dr Frank Anthony, a souligné lors de la simple cérémonie de lancement que la stigmatisation et la discrimination constituent toujours un défi pour les efforts de santé mentale et qu’une plus grande sensibilisation est donc nécessaire.

« Si les gens se sentent stigmatisés, ils ne voudront pas demander d’aide ; et s’ils sont victimes de discrimination, ils n’auront pas accès aux services offerts. Nous devons donc déstigmatiser et garantir que les gens ne ressentent pas de discrimination afin de pouvoir offrir des services à ceux qui en ont besoin », a-t-il déclaré.

Tout en abordant certains des changements apportés à la loi sur la santé mentale et la prévention du suicide, le Dr Anthony a noté qu’à mesure que l’on accorde davantage d’attention à la santé mentale, de meilleurs diagnostics sont effectués ainsi qu’un traitement pour les personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

Pendant ce temps, le représentant adjoint de l’UNICEF en Guyane et au Suriname, M. Irfan Akhtar, a expliqué que la couleur verte est utilisée pour sensibiliser et réduire la stigmatisation liée à la santé mentale en encourageant les étudiants à parler ouvertement.

Le représentant de l’OPS/OMS, le Dr Luis Codina, a ajouté que les hôpitaux psychiatriques du monde entier ferment leurs portes car les problèmes de santé mentale sont traités au niveau communautaire. Le programme est mis en œuvre en collaboration par le ministère de la Santé, le ministère de l’Éducation, le Fonds international d’urgence des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation panaméricaine de la santé/Organisation mondiale de la santé (OPS/OMS) et Desert Flower Guyana.

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