Le ministère des Travaux publics a lancé des actions pour retirer les vendeurs qui occupent des espaces le long de New Market Street, entre les rues Thomas et East à partir de lundi, à la suite d’avis indiquant qu’ils entravaient la circulation dans les environs.

Le ministère des Travaux publics aurait signifié des «avis de violation» au préalable, donnant aux vendeurs sept jours pour quitter la zone afin que les personnes puissent retirer tous les étals de fortune érigés, les hangars, les chariots, les caravanes, les véhicules à moteur et autres réceptacles utilisés pour la vente.

Ces vendeurs, selon l’avis précédent, ont entravé la fluidité de la circulation à proximité de la Georgetown Public Hospital Corporation (GPHC), le principal établissement de santé publique du pays.

Après un dernier rappel que le délai de sept jours était expiré, les équipes du ministère ont entamé lundi le processus d’éloignement. Le ministre des Travaux publics, Juan Edghill, a réitéré que ce type d’activité illicite ne peut plus être toléré, car la vente dans cette zone provoque de graves problèmes de circulation et des embouteillages.

« La santé et la sécurité doivent être une priorité pour tous les Guyanais. Nous devons faire plus d’efforts et nous devons être conscients de ce qui est une bonne pratique et de ce qui est une mauvaise pratique, il y a des moments où des ambulances et d’autres véhicules d’urgence essaieront d’entrer par les portes du GPHC et des véhicules garés sans discernement, à ces stands de vente prenant les parapets à sa manière, nous ne pouvons pas permettre que cela continue », a affirmé le ministre Edghill.

Le maire de Georgetown, Ubraj Narine, a depuis indiqué que le conseil municipal avait intenté une action en justice contre le ministre.

Les vendeurs de New Market Street ont été informés qu’ils pouvaient soit retirer tous les étals, hangars, chariots, caravanes ou autres réceptacles de fortune utilisés pour la vente, soit les faire retirer par l’équipe du ministère.

Avec ce dernier choix, le ministère ne sera pas responsable de tout dommage ou perte lorsque ces charges seront supprimées. Le fait d’encombrer les réserves publiques, y compris les accotements de route, les remblais, les promenades piétonnes, les réserves du gouvernement et les réserves de l’État, est une infraction pénale.

Le chapitre 51:01 de la loi sur la route stipule que « tout bien obstruant ou endommageant une route ou un canal peut être saisi et enlevé par l’officier de la route du district, ou par toute personne autorisée par écrit, et s’il reste non réclamé pendant quatorze jours après notification donné à son propriétaire de se manifester et de réclamer la propriété et de payer tous les dommages encourus, il sera vendu et le produit versé au comptable général.

Depuis de nombreux mois, le Ministère rappelle que la réserve routière est la propriété de l’Etat et que les personnes qui occupent et empiètent sur ces réserves la rendent dangereuse pour tous les usagers de la route.

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