Le Guyana cherche activement à porter ses capacités de défense vers de nouveaux sommets, et c’est un domaine dans lequel les États-Unis ont offert leur soutien pour garantir que ce processus débouche sur un mécanisme militaire stratégique et durable.

Partageant les résultats de sa visite de deux jours en Guyane, le secrétaire adjoint à la Défense (DASD) pour l’hémisphère occidental du ministère de la Défense des États-Unis, Daniel P Erikson, a engagé mardi des journalistes à l’ambassade américaine.

Le plus haut responsable américain avait prévu des réunions avec des membres du gouvernement guyanais, des dirigeants de la Guyana Defence Force (GDF) et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) pour discuter des partenariats américains en matière de défense et de sécurité.

En parlant de ces résultats, le DASD a souligné que le Guyana et les États-Unis partagent une base bilatérale solide pour une coopération future en matière de défense et de sécurité.

Il a souligné que la conversation active reposait sur la manière dont le système de défense du pays devrait être modernisé et sur la portée d’une telle entreprise.

Le secrétaire adjoint américain a ajouté qu’il prévoyait un moment dans le futur où le Guyana chercherait à étendre ses moyens maritimes et aériens au-delà de ce qui existe actuellement.

Par ailleurs, à la question de savoir comment les États-Unis envisagent de travailler avec les acteurs régionaux dans le contexte de la controverse frontalière entre la Guyane et le Venezuela, Erikson a souligné que la rencontre entre le président guyanais, le Dr Irfaan Ali, et le président vénézuélien, Nicolas Maduro, avait été suivie de près.

Il a affirmé que les États-Unis soutiennent le maintien du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Guyana.

En réponse à la question de l’envoi de troupes américaines ici pour renforcer les capacités de défense locales, Erikson a souligné que puisque la question a atteint un point de relative désescalade, il est important de maintenir la paix et la stabilité dans tout l’hémisphère.

Ceci, a-t-il dit, est réalisable par la voie diplomatique.

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