Quelques jours après que la Haute Cour a statué que l’Agence de protection de l’environnement (EPA) devait exiger une garantie illimitée de la société mère d’ExxonMobil pour ses opérations dans le bloc Stabroek, l’agence a déposé un recours pour suspendre et, éventuellement, annuler l’ordonnance.

Dans l’avis d’appel, le directeur exécutif de l’EPA, Kemraj Parsaram, demande une suspension de l’ordonnance du juge Sandil Kissoon, jusqu’à ce que son appel visant à l’annuler puisse être entendu.

Parsaram, qui est représenté par l’avocat Sanjeev Datadin, fait valoir dans son appel que le raisonnement du tribunal était erroné et que le permis qui a été accordé est conforme à la loi.

Il a en outre noté que les ordonnances du tribunal sont coercitives et suppriment entièrement le pouvoir discrétionnaire de l’EPA, ce qui aura de graves conséquences.

Selon le directeur exécutif dans le dossier, l’économie nationale serait gravement perturbée si l’ordonnance était maintenue.

Il a été souligné que le permis même au cœur de l’affaire est d’une importance cruciale pour la croissance économique du Guyana.

Il a été avancé que si le permis, qui concerne les champs Liza 1 et 2, était annulé, cela aurait donc des conséquences catastrophiques sur l’économie.

Dans sa décision, le juge Kissoon avait ordonné à l’EPA d’émettre à ExxonMobil un avis d’exécution au plus tard le 9 mai pour fournir la garantie de la société mère.

Dans cette décision, il avait déclaré que le non-respect de cette obligation entraînerait la suspension du permis environnemental.

On s’attend à ce que l’EPA obtienne une audience accélérée sur la question, garantissant que le permis est conservé jusqu’à ce que l’affaire soit entendue.

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