Le COI des élections commence aujourd’hui

La Commission d’enquête présidentielle (COI) sur les événements qui ont suivi les élections générales et régionales du 2 mars 2022 commence officiellement aujourd’hui, le président Stanley John déclarant que l’exercice ne vise qu’à découvrir « la vérité ».

« Cette enquête n’a rien à prouver. Il est intéressé par la vérité et par des conclusions justes fondées sur des preuves correctement analysées », a-t-il déclaré.

« Il s’agit d’une enquête pour savoir ce qui s’est réellement passé, pourquoi cela s’est produit, qui, le cas échéant, est responsable et ce qui peut être fait pour éviter que cela ne se reproduise », a-t-il ajouté.

Le président de la COI a reconnu que les responsabilités qui l’attendent ainsi que ses collègues commissaires sont «sérieuses et lourdes» et s’est engagé à exécuter leurs fonctions avec le plus grand professionnalisme.

« C’est une responsabilité que moi-même et mes collègues commissaires avons l’intention de nous acquitter avec soin, avec professionnalisme, efficacité, minutie, équité, objectivité et impartialité. »

Parmi ses termes de référence (ToR), le président du COI a révélé que l’engagement visait à enquêter et à faire rapport sur les circonstances et les événements pertinents menant aux élections du 2 mars 2020 et sur les procédures à suivre concernant le dépouillement, la vérification et la tabulation des votes votés et la déclaration publique de ces résultats par le directeur du scrutin de la région quatre et d’autres fonctionnaires électoraux.

Il est également mandaté pour déterminer quelles tentatives, le cas échéant, ont été faites pour entraver, contrecarrer, contrecarrer et empêcher la vérification du dépouillement et la tabulation des votes ainsi que quelles tentatives, le cas échéant, ont été faites pour entraver, contrecarrer et empêcher une décision du Guyana Elections Commission (GECOM) le 14 mars 2020 pour procéder à un recomptage national des votes votés.

Le COI est également censé enquêter sur la conduite du directeur général des élections et des autres fonctionnaires électoraux et autres en ce qui concerne l’exercice de leurs fonctions statutaires et, enfin, faire des recommandations pour permettre à GECOM de s’acquitter de ses fonctions statutaires.

Les audiences publiques débuteront demain au 95 Middle Street, Georgetown, Guyana.

Les commissaires espèrent terminer les audiences publiques d’ici la fin janvier 2023 et que son rapport soit achevé et remis au président Dr Irfaan Ali d’ici la fin mars 2023.

John est un juge d’appel à la retraite des îles Turques et Caïques. Les autres commissaires sont l’ancien juge d’appel par intérim des Caraïbes orientales, Godfrey P Smith, et l’ancien chancelier par intérim du pouvoir judiciaire du Guyana, Carl Singh.

Ils seront assistés par l’ancien commissaire aux élections en chef de l’Inde, le Dr Nasim Zaidi, et l’ancien président de la Commission électorale du Ghana, le Dr Kwadwo Afari-Gyan, qui serviront de personnel ressource au COI.

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