Le ministère des Affaires parlementaires et de la Gouvernance a annoncé que, conformément aux obligations conventionnelles du Guyana au titre de la Convention interaméricaine contre la corruption (IACAC) de l’Organisation des États américains, le Guyana subira son sixième cycle d’examen sur place en octobre 2023 jusqu’à le Mécanisme de suivi de la mise en œuvre de la Convention interaméricaine contre la corruption (MESICIC),

Le MESICIC est le mécanisme anticorruption de l’OEA et rassemble 33 des 34 États membres pour revoir leurs cadres juridiques et leurs institutions à la lumière de la Convention interaméricaine contre la corruption (IACAC). Les experts du MESICIC issus des États membres, avec l’aide du Secrétariat technique, examinent les lois et les institutions nationales pour déterminer si elles sont conformes aux dispositions de la Convention et si elles sont efficaces dans la prévention et la lutte contre la corruption. Dans le cadre de ce processus d’examen, les experts visitent le pays examiné, où ils rencontrent des représentants du gouvernement et des organisations de la société civile pour recueillir davantage d’informations afin de compiler leur rapport sur ce cycle d’examen. Ce rapport contient généralement des recommandations visant à ce que l’État renforce son architecture anti-corruption afin de prévenir et combattre la corruption. La Guyane a ratifié l’IACAC en 2000 et, à ce titre, dispose d’un expert au sein du MESICIC qui se réunit deux fois par an.

Des experts de la République du Suriname et de la République de Trinité-et-Tobago ont été sélectionnés par le MESICIC pour mener l’examen du Guyana et mèneront les consultations et réunions requises qui constituent « l’examen sur place » du 2sd au 5ème d’octobre 2023 à Georgetown, Guyane. Les experts qui mèneront ce sixième cycle d’examen seront appuyés par le personnel du Secrétariat technique de l’OEA.

Cet important exercice national nécessite la participation des acteurs de la société civile, des organisations du secteur privé, ainsi que des agences du secteur public et de l’État.

Les agences d’État suivantes devraient participer à cet examen national :

  1. Ministère des Affaires Parlementaires et de la Gouvernance
  2. Ministère de la Fonction Publique
  3. Autorité fiscale du Guyana (GRA).
  1. Cellule de renseignement financier
  2. Bureau d’audit de Guyane
  3. Ministère des finances
  4. Commission des Marchés Publics
  5. Conseil national d’administration des marchés publics et des appels d’offres
  6. Unité spéciale du crime organisé
  1. Cabinet du procureur général
  2. Commission d’intégrité
  3. Banque de Guyane
  4. Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale
  5. Ministère de l’Intérieur
  6. Directeur des poursuites pénales

Les organisations de la société civile suivantes ont également été invitées à participer et à faire des présentations :

  1. Commission du secteur privé
  2. Chambre de commerce et d’industrie de Georgetown (GCCI).
  3. Barreau de Guyane
  4. Association guyanienne des femmes juristes (GAWL).
  5. Syndicat de la fonction publique guyanienne.
  6. Institut des comptables agréés de Guyane (ICAG).
  7. Fédération des syndicats indépendants de Guyane.
  8. Institut de Transparence de Guyane (TIGI).
  9. Association des banquiers de Guyane
  10. Association des mineurs d’or et de diamants du Guyana
  11. Association guyanienne de fabrication et de services
  12. Chambre de commerce Guyane-Amérique
  13. Chambre de commerce Guyane-Royaume-Uni
  14. Chambre de commerce Guyane-Canada
  15. Forum de la société civile
  16. Article 13

Notamment, le ministère des Affaires parlementaires et de la gouvernance a compilé et soumis le rapport le plus récent du Guyana au titre de la Convention interaméricaine contre la corruption en mai 2023.

En outre, le ministère préside le Comité national de coordination (NCC) de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) et de la Convention interaméricaine contre la corruption (IACAC), composé de 17 agences impliquées dans le cadre anti-corruption du Guyana. Cet organe continue de jouer un rôle central dans la formation de ces agences et dans la préparation de la compilation des rapports des États parties au titre des obligations conventionnelles du Guyana aux niveaux régional et international, y compris ceux au niveau du MESICIC.

Le ministère des Affaires parlementaires et de la gouvernance est l’agence principale du gouvernement du Guyana en matière de reporting sur les traités anti-corruption et, à cet égard, est l’agence de coordination de cet examen sur place du sixième cycle du MESICIC.

A lire également