Une visite officielle en Guyane du secrétaire adjoint du Bureau des ressources énergétiques (ENR) du Département d’État, Geoffrey Pyatt, a conduit à des discussions propices sur les partenariats à long terme entre les deux pays dans les domaines de l’énergie et du changement climatique.

Le vice-président, le Dr Bharrat Jagdeo, a partagé ces détails lors d’une conférence de presse jeudi, un jour après avoir rencontré le responsable américain.

Accompagnant le fonctionnaire du Département d’État, se trouvaient l’ambassadrice des États-Unis, Sarah-Ann Lynch; Conseiller politique et économique à l’ambassade des États-Unis, Brian Hall et agent économique et commercial à l’ambassade des États-Unis, Thomas Seger.

Jagdeo a souligné que les deux parties étaient en mesure de s’engager dans des domaines d’intérêt mutuel.

« Les deux parties ont exprimé le désir de forger un partenariat solide, durable et à long terme sur la question de l’énergie, de la transition énergétique et du respect de nos engagements mondiaux sur le changement climatique… Nous avons discuté des éléments clés de cela et de la manière dont nous pouvons atteindre tous ces objectifs. ensemble en partenariat, travaillant les uns avec les autres », a déclaré le vice-président aux médias.

Pyatt a tenu une série de réunions avec des responsables gouvernementaux et des chefs d’entreprise pour discuter de la sécurité énergétique en Guyane, aux États-Unis et dans le monde.
Le secrétaire adjoint a discuté du partenariat États-Unis-Caraïbes pour faire face à la crise climatique 2030 (PACC 2030), y compris l’avancement des ressources énergétiques propres et des infrastructures énergétiques résilientes en temps opportun, et sur une base durable et abordable.

Il a également profité de l’occasion pour discuter des immenses forêts du Guyana, des plans de diversification économique et des mises à niveau majeures des infrastructures telles que le projet de transformation Gas to Energy.

Le PACC 2030 établit un cadre pour élever la coopération des États-Unis avec les pays des Caraïbes afin de soutenir l’adaptation au climat et de renforcer la sécurité énergétique, tout en renforçant la résilience des infrastructures essentielles et des économies locales face à la crise climatique.

Le PACC 2030 servira de principal mécanisme du gouvernement américain pour l’adaptation régionale au climat, la résilience et la coopération énergétique jusqu’en 2030, alors que nous nous efforçons d’atteindre les objectifs à long terme de l’Accord de Paris et les objectifs de développement durable (ODD) 2030.

D’autre part, selon Jagdeo, la Guyane s’est également engagée à ce que les investisseurs du monde entier aient une opportunité équitable de participer au développement du pays.

« J’ai assuré au département d’État que les investisseurs ici de n’importe quel pays du monde – la Chine, l’Inde, etc. auront une opportunité équitable. Nous recherchons des investissements dans ce pays dans tous les secteurs qui apporteront des avantages à notre pays et qui transformeront ce qui ne sont que des opportunités en projets réalisables.
Dans le même temps, il a affirmé que les avantages devaient se répercuter sur l’homme ordinaire.

« Alors qu’ils viennent ici et font un bon retour sur leurs investissements, les gens de ce pays, nos gens doivent bénéficier de manière significative de ces investissements. C’est équilibré. Nous avons réaffirmé que chaque régime et cadre d’incitation pour opérer dans le secteur pétrolier et gazier tentera de maintenir cet équilibre, mais progressivement, de plus en plus d’avantages, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier, devront revenir à notre peuple », a déclaré le a affirmé l’ancien chef de l’État.

La loi sur le contenu local énonce 40 services différents que les sociétés pétrolières et gazières et leurs sous-traitants doivent se procurer auprès d’entreprises guyanaises d’ici la fin de 2022. Par exemple, ces sociétés doivent se procurer auprès d’entreprises guyanaises 90 % des services de location de bureaux et d’hébergement ; 90 pour cent des services de conciergerie, de blanchisserie et de restauration ; 95 pour cent des services de lutte antiparasitaire ; des services d’assurance 100 % locaux ; 75 pour cent d’approvisionnement local en nourriture; et 90 pour cent de services comptables locaux.

La loi sur le contenu local impose des sanctions aux sociétés pétrolières et gazières et à leurs sous-traitants qui ne respectent pas les objectifs minimaux de la législation, ainsi qu’à ceux qui enfreignent la loi. Ces amendes vont de 5 millions de dollars à 50 millions de dollars. Des consultations sont quant à elles actuellement en cours, dans le but d’actualiser la loi.

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