La Cour suprême du Guyana a confirmé lundi la validité de la loi sur le Fonds des ressources naturelles (NRF), qui a été adoptée à l’Assemblée nationale en décembre 2021 au milieu de nombreuses controverses.
Dans une décision rendue lundi, le juge Navindra Singh dirait seulement que l’affaire déposée par l’opposition parlementaire contestant la validité de la loi a été rejetée dans son intégralité avec des dépens accordés aux intimés, y compris le procureur général Anil Nandlall, SC.
Étant donné qu’il avait d’autres questions à traiter, le juge n’a pas lu son jugement de 18 pages. Il a toutefois fourni aux avocats de chaque partie une copie de sa décision écrite.
Nandlall, en parlant avec des journalistes, a déclaré qu’une telle décision était attendue compte tenu de la demande frivole et vexatoire présentée par l’opposition.
Pendant ce temps, l’avocat de l’opposition Roysdale Forde, SC a exprimé sa déception face à la décision et a signalé son intention de faire appel.
Dans la nuit du 29 décembre 2021, des députés de l’opposition ont délogé la masse de sa position au bureau du greffier de l’Assemblée nationale et ont protesté pour tenter d’empêcher l’adoption du projet de loi sur le Fonds des ressources naturelles.
Le whip en chef de l’opposition Christopher Jones et le syndicaliste Norris Witter avaient intenté une action en justice contre le gouvernement en avril 2022, affirmant qu’en raison de l’absence de la masse parlementaire – le symbole le plus important de l’Assemblée nationale – et parce que certains membres de l’Assemblée nationale avaient n’a pas été siégé, la loi NRF ne peut être considérée comme légalement adoptée.
Dans son affidavit en défense, Nandlall a soutenu que l’action en justice est un abus de la procédure judiciaire et qu’elle est sans fondement juridique. En tant que tel, il a exhorté le tribunal à rejeter l’affaire.
Selon lui, il n’y a aucun principe connu de la loi – ni la Constitution ni le Règlement de l’Assemblée nationale n’exigent – que la Masse doit être présente et en place pour que le Parlement exerce son pouvoir constitutionnel de faire des lois pour la paix. , l’ordre et la bonne gouvernance du pays.
Il a fait valoir que, que la masse soit en place ou non, ou qu’un instrument puisse être utilisé comme masse, le but de la masse et les questions liées au Parlement sont des questions sur lesquelles la Haute Cour n’a pas compétence, car ces questions constituent des questions de procédure. du Parlement, sur lequel le Parlement a compétence exclusive en vertu de l’article 165 de la Constitution.