Le procureur général et ministre des Affaires juridiques, Mohabir Anil Nandlall, SC, a salué la décision rendue par la Cour d’appel dans le cadre de la requête électorale déposée par l’APNU+AFC.

S’exprimant lors d’un entretien lundi, le procureur général a déclaré que l’opposition continue de s’accrocher à la paille pour soutenir ses affirmations sans fondement selon lesquelles elle a été « volée » lors des élections générales et régionales de 2020.

Lundi matin, la Cour d’appel a rejeté un appel déposé par l’APNU+AFC contre la décision du juge en chef (ag) Roxane George, SC, qui a rejeté la pétition électorale n° 88, déposée au nom de Claudette Thorne et Heston Bostwick.

Avec cette décision, la Cour d’appel a affirmé que l’ordonnance 60, qui était l’ordonnance utilisée pour faciliter le recomptage des bulletins de vote lors des élections de 2020, était légale, constitutionnelle et ne violait pas la doctrine de la séparation des pouvoirs.

AG Nandlall a rappelé qu’en avril 2021, la juge en chef par intérim, Roxanne George, avait rejeté la pétition électorale de l’APNU+AFC, qui contestait la légalité des élections de 2020.

Toutefois, les requérants ont fait appel de cette décision, arguant que le recours par la Commission électorale de Guyane (GECOM) à l’article 22 de la loi sur les lois électorales (amendement) pour mettre en œuvre l’ordonnance de recomptage national (ordonnance 60) est nul et non avenu et sans effet juridique. affirmant que GECOM n’a pas le pouvoir de procéder à un recomptage des élections par voie d’ordonnance.

Par une décision unanime, la Cour d’appel a clairement indiqué que GECOM avait exercé son devoir constitutionnel consacré à l’article 162 de la Constitution et ses pouvoirs statutaires établis dans la loi sur les lois électorales (amendement) et a rédigé l’ordonnance 60 pour faciliter une déclaration finale des élections de 2020. élections.

Selon AG Nandlall, les pétitions déposées par l’APNU+AFC étaient l’expression d’une tentative de « jouer mal et fort », malgré une défaite équitable.

« Ils ont perdu les élections générales et régionales du 2 mars 2020 par des milliers de voix. Conscients de cela, ils ont commencé à élaborer des théories et des allégations d’irrégularités selon lesquelles 15 000 personnes mortes auraient voté, que 40 documents d’urnes auraient été retirés, et ils ont déclenché tout ce fiasco dont le monde a été témoin dans le bâtiment d’Ashmin. Ces requêtes, à mon avis, n’auraient jamais dû être déposées en premier lieu, car elles n’étaient pas fondées », a-t-il déclaré.

Il a également rappelé que l’opposition avait accepté de procéder à un recomptage, mais avait eu recours à des accusations de fraude et d’illégalité lorsque le recomptage n’avait pas produit les résultats escomptés.

«C’est une conduite antidémocratique. C’est une conduite qui touche au cœur de la démocratie et du fair-play », a ajouté le procureur général.

En rendant son jugement, la Cour d’appel a accordé des dépens au montant de 150 000 $ en faveur des quatre intimés qui ont participé par voie d’observations.

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