L’agence américaine de l’immigration et des douanes (ICE) a déclaré mercredi qu’un Jamaïcain, deux Haïtiens et un Guyanais faisaient partie des 18 non-ressortissants illégalement présents reconnus coupables d’infractions sexuelles, qui ont récemment été appréhendés lors d’une opération de répression à l’échelle nationale.

L’ICE a déclaré que l’action des agents d’expulsion avec son bureau extérieur de New York pour les opérations d’application et de retrait (ERO) a entraîné un total de 138 arrestations à l’échelle nationale, dont certaines qui avaient déjà été expulsées des États-Unis mais n’avaient pas réussi à partir.

Le Jamaïcain, deux Haïtiens et un Guyanais seul figuraient parmi les personnes arrêtées lors de la rafle menée entre le 22 octobre et le 4 novembre. ICE a déclaré que le ressortissant jamaïcain de 29 ans avait été appréhendé à Boston, Massachusetts. Il vivait à Waterbury, dans le Connecticut, et a été reconnu coupable de deux chefs d’agression sexuelle au quatrième degré.

L’un des Haïtiens, un homme de 44 ans vivant à Queens Village, Queens, New York, a été reconnu coupable de viol au deuxième degré, de promotion de la prostitution au deuxième degré et de promotion de la prostitution au troisième degré. L’autre Haïtien, un homme de 43 ans résidant à Springfield Gardens, Queens, New York, a été reconnu coupable d’un crime concernant une performance sexuelle par un enfant.

Et le citoyen guyanais de 48 ans, qui vivait à Brooklyn, New York, a été reconnu coupable d’abus sexuels au premier degré : contact sexuel avec un individu de moins de 11 ans.

Les autres personnes arrêtées étaient des ressortissants boliviens, honduriens, mexicains, guatémaltèques, uruguayens, salvadoriens et canadiens.

Le directeur par intérim du bureau extérieur d’ERO à New York, Kenneth Genalo, a déclaré : « Les dommages émotionnels infligés par les auteurs sexuels à leurs victimes peuvent durer toute une vie. Le travail de nos agents sur cette opération a permis d’éviter que de telles victimes ne soient infligées à de futures victimes potentielles.

« Cette contribution inestimable à la sécurité communautaire devrait être particulièrement appréciée à cette période de l’année, lorsque les familles se rassemblent partout pour célébrer ensemble », a-t-il ajouté. (CMC)

A lire également