Voir la déclaration complète du Département de l’administration maritime :

Le Département de l'Administration Maritime (MARAD) souhaite partager les faits en relation avec les informations partagées dans un récent reportage vidéo de Capital News. L'histoire affirme que cinq pétroliers immatriculés sous pavillon guyanais, liés à un conglomérat syrien en Iran et en Syrie, et liés au Venezuela ont été sanctionnés par le Département du Trésor des États-Unis.

Ces navires ne sont pas immatriculés en Guyane ; il s’agit donc d’enregistrements faux et frauduleux. La Guyane, à travers MARAD, gère un registre fermé. Par conséquent, l'immatriculation des navires battant pavillon guyanais est limitée aux navires appartenant à des ressortissants guyaniens, à des résidents, à des citoyens des États de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et à des personnes morales établies en vertu des lois du Guyana.

Aucun des prétendus propriétaires n’appartient à aucune de ces catégories. Depuis 2021, les cas de fausses immatriculations en Guyane sont apparus au premier plan. Les auteurs de cette fraude ont ciblé plusieurs pays, dont la Guyane, le Panama et des États de la région. Le Département de l'administration maritime et le ministère des Affaires étrangères continuent de partager des informations sur ces faux enregistrements qui entrent en notre possession, avec tous les États membres des Nations Unies (ONU) et les associations maritimes régionales et internationales concernées.

Les sanctions appliquées par les États-Unis d'Amérique, le Royaume-Uni et d'autres États occidentaux font partie de ladite réponse aux menaces que représentent ces faux enregistrements.

Le gouvernement du Guyana affirme clairement qu’il n’y a aucun complot sinistre en cours pour exploiter ou avoir un registre de navires distinct et que le Guyana n’offre pas, n’a pas et n’offrira pas de pavillon de complaisance pour les navires. À cet égard, il continue de prendre des mesures pour protéger la souveraineté et l’intégrité du Guyana.

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