(LR) Paul Cheong, président du CPS ; le président du GCCI, Timothy Tucker ; La députée de l’opposition Geeta Chandan-Edmond

Les propos racistes et incitatifs tenus par des membres de l’Alliance des travailleurs (WPA) et de l’opposition APNU dirigée par le PNCR lors d’une réunion publique à Buxton, sur la côte est du Demerara, la semaine dernière, continuent d’être largement condamnés.

Les parties prenantes du secteur privé se sont jointes pour dénoncer le « racisme politique inacceptable » et déclarer qu’il n’y a « aucune tolérance pour l’incitation aux tensions raciales et à l’hostilité »

De plus, de plus en plus de membres de l’opposition ont critiqué les remarques faites, la députée de l’opposition Geeta Chandan-Edmond étant la dernière à se dissocier des « déclarations incendiaires et à appeler à des actions et commentaires responsables, de la part des politiciens ».

Voir ci-dessous pour les déclarations complètes:

Déclaration de la CFP sur les énoncés WPA

La Commission du secteur privé (CPS) a été mise au courant et condamne de la manière la plus ferme possible une déclaration publique diffusée sur Internet et à l’usage du public national, le 9 mars, sur la plateforme de l’Alliance des travailleurs (WPA), dans laquelle le chef de l’opposition participait, une tentative non déguisée, délibérée et laide de promouvoir l’insurrection contre le gouvernement élu de l’époque.

La déclaration de la WPA est une autre tentative de poursuivre et de prôner la confrontation raciale et
conflit, une poursuite abjecte et tout à fait inacceptable du racisme politique visant à diviser
gens de notre pays.

La déclaration de la WPA, un ancien membre du Partenariat pour l’unité nationale (APNU), est totalement irresponsable et complètement imprudente et doit être rejetée d’emblée par chaque citoyen de notre pays.

La Commission du secteur privé soutient pleinement et sans réserve le procureur général Anil Nandlall et Son Excellence le président Dr Irfaan Ali pour condamner cette tentative de semer le chaos politique et l’instabilité économique dans notre pays.

Le CPS appelle les dirigeants de chaque parti politique de notre pays à condamner et à rejeter ce type de comportement politique visant à menacer la paix et la sécurité de notre nation et à s’exprimer d’une seule voix contre lui.

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Tolérance zéro pour les agents ou agences qui perpétuent des agendas raciaux – GCCI

La Chambre de commerce et d’industrie de Georgetown (GCCI) a noté des propos publics récemment tenus par des agents opérant dans la sphère politique.

La Chambre tient à déclarer qu’elle n’a absolument aucune tolérance pour tout agent ou agence désireux d’inciter à des tensions raciales, à l’hostilité ou à la mauvaise volonté contre toute personne d’un sexe, d’une classe ou d’une race spécifique. La Chambre tient également à souligner avec insistance que la violence, et l’incitation à la violence, n’ont pas leur place dans une société moderne et démocratique.

Il est décourageant et épouvantable de voir une façon de penser fossilisée ressusciter et pousser dans le sens de semer le chaos, la discorde et la déstabilisation de notre démocratie. Il n’y a pas de place pour ce type de comportement dans le paysage guyanais. La primauté du droit doit être respectée et obéie par tous les citoyens.

En tant que nation racialement diversifiée, il est important que nous nous souvenions de nous respecter les uns les autres et de nous abstenir de prononcer des déclarations imprudentes qui ne promeuvent pas l’unité dans la diversité. Chaque citoyen doit agir en sentinelle de notre démocratie naissante.

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Oppo. La députée Chandan-Edmond se désolidarise des « déclarations incendiaires »

Les dirigeants doivent démontrer, en actes et en paroles, un désir de développement national dans sa forme la plus authentique.

J’ai pris note, avec une grande inquiétude, des déclarations faites lors d’une réunion publique organisée par la Working Peoples Alliance (WPA) le jeudi 9 mars dans le village de Buxton.

Certains des orateurs ont exprimé des sentiments qui doivent être fermement condamnés car ils peuvent conduire au désordre public et à l’anarchie dans un environnement déjà enflammé sur le plan ethnique. En tant que Guyanais, nous devons agir rapidement pour engager un dialogue mûr visant à promouvoir l’harmonie, la tolérance et la confiance.

Je souhaite me dissocier publiquement des déclarations incendiaires et appeler à des actions et des commentaires responsables, de la part des politiciens, de la société civile et des militants.
Il doit y avoir un effort national plus fort pour construire une nation unifiée.

Je demande que tout développement national soit placé dans un contexte où tous les Guyanais doivent être assurés d’un traitement équitable et d’une participation digne au processus de développement.

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