Ministre de l’Agriculture Zulfikar Mustapha

Le ministère de l’Agriculture a signé lundi un contrat de 1 332 575 112 milliards de dollars pour la réhabilitation des zones de captage de drainage sur la côte est du Demerara (ECD), en particulier à Liliendaal et Ogle.

Plus précisément, un contrat de 1 288 805 122 $ pour la réhabilitation a été accordé à General Engineering Supplies and Services Inc., et un autre contrat totalisant 43 770 000 $ a été accordé à CEMCO pour la surveillance des travaux.

Le projet, qui relève du financement de 26 millions de dollars de la Banque mondiale pour soutenir le projet de gestion des risques d’inondation en Guyane en cours, améliorera le drainage dans les zones côtières de la région quatre (Demerara-Mahaica), réduisant leur vulnérabilité aux inondations.

Selon le ministre de l’Agriculture, Zulfikar Mustapha, ces bassins versants profiteront à toute la partie orientale de la Région Quatre.

« Ce projet… aidera toute la partie… orientale de la région quatre et contribuera à atténuer les inondations dans ces zones », a fait remarquer Mustapha.

Il a fait référence aux inondations de 2021 qui ont touché toutes les régions du pays, notant que depuis cette catastrophe nationale, le gouvernement a fait des investissements importants pour améliorer le drainage à l’échelle nationale.

« Guyane, au fil des ans… nous avons vu un certain nombre de zones inondées. En 2005… ici à Georgetown et sur la côte Est, nous aurions subi l’une des inondations les plus graves, puis en 2021, nous aurions subi les inondations les plus dévastatrices de l’histoire de notre pays. Donc, en tant que gouvernement, nous sommes très conscients du fait que nous devons améliorer notre système de drainage, au fil des ans, nous l’avons fait. Au cours des deux dernières années et demie, nous avons vu un certain nombre de stations de pompage, de nouvelles pompes, de canaux, de kokers, d’écluses et d’autres zones… ont été réhabilités. Alors que nous améliorons l’aspect… du drainage et de l’irrigation, la gestion des risques d’inondation de notre pays, nous constatons de plus en plus de développement, en particulier dans le secteur agricole », a-t-il expliqué.

En novembre 2020, la Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire de 26 millions de dollars pour soutenir le projet de gestion des risques d’inondation en cours au Guyana. Ces fonds contribueront à assurer la résilience climatique du Guyana, à protéger l’activité économique et à réduire l’impact des catastrophes naturelles.

Le représentant résident de la Banque mondiale pour la Jamaïque et le Guyana, Ozan Sevimli, a précédemment déclaré que 90 % des habitants du Guyana vivent dans l’étroite plaine côtière, dont une grande partie se trouve sous le niveau de la mer et que, par conséquent, les inondations présentent un risque grave et récurrent pour la vie des personnes et aux moyens de subsistance dans le secteur agricole.

« Ces ressources supplémentaires aideront à protéger certaines des zones les plus peuplées du pays et à renforcer la résilience », a expliqué Sevimli.

Le projet vise à augmenter de manière significative la résilience aux inondations dans les basses terres côtières de la région du Demerara oriental, qui comprend la capitale du pays, Georgetown, où se concentrent une grande partie de la population ainsi que des activités administratives et commerciales.

Le financement supplémentaire comprendra des travaux importants pour améliorer l’East Demerara Water Conservancy (EDWC), l’une des principales installations de stockage d’eau et de contrôle des inondations du Guyana. Le projet améliorera les systèmes de drainage qui garantissent l’intégrité des barrages EDWC. L’eau stockée dans le barrage EDWC est utilisée pour irriguer les terres agricoles, fournir de l’eau à usage domestique et réduire le risque d’inondation.

Le projet comprendra une mise à jour du plan de préparation aux situations d’urgence, la modélisation des inondations, la réhabilitation des petites structures d’irrigation existantes, le renforcement des capacités, la communication et des activités de sensibilisation pour mieux informer le public. Ces activités devraient contribuer à réduire les épidémies de maladies infectieuses dues aux inondations, allégeant ainsi le fardeau du système de santé qui gère actuellement la pandémie de Covid-19.

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