Un atelier organisé en collaboration entre le Haut-Commissariat du Canada et l’Université de Guyane (UG), pour aider à renforcer les capacités nationales en matière de gestion du climat, des terres, de l’énergie et des ressources en eau, s’est tenu au campus Turkeyen de l’UG dans le Grand Georgetown sous le thème « Renforcer la cohérence des politiques pour les ODD grâce à l’intégration du climat, des terres, de l’énergie et de l’eau (CLEW) ».
L’atelier, qui s’est tenu du 15 au 19 janvier, a réuni 15 participants ; et selon un communiqué du département des relations publiques de l’UG, visait à fournir aux personnes les compétences nécessaires pour évaluer les liens entre les systèmes de ressources, afin de comprendre comment la production et l’utilisation des ressources alimentaires, énergétiques et hydriques contribuent au changement climatique, et comment le changement climatique affecte ces systèmes de ressources.
L’objectif était également de doter les participants des connaissances qui leur permettraient de gérer plus efficacement les ressources du Guyana et d’atténuer le changement climatique, tout en développant l’économie et en œuvrant pour atteindre les objectifs de développement durable.
Le vice-chancelier (VC) de l’Université de Guyane, le professeur Dr Paloma Mohamed-Martin, s’est dit extrêmement ravi que l’UG ait pu s’associer au haut-commissariat du Canada et à ses agences partenaires pour planifier et exécuter l’atelier.
Mohamed-Martin a ajouté que les voies navigables et les océans sont importants pour la Guyane ; et a noté que, dans quelques jours, l’Université lancerait l’Institut d’écologie marine et d’économie fluviale, qui serait hébergé sur le campus Tain de l’institution à Berbice.
Pendant ce temps, le chef de la coopération au haut-commissariat du Canada à Georgetown, Adam Loyer, a plongé dans la collaboration et l’implication continues du Canada en déclarant : « Le Canada s’engage à améliorer les stratégies de résilience climatique en soutenant les efforts visant à améliorer la recherche et l’innovation, à renforcer l’inclusion et la cohérence. l’élaboration des politiques et (créer) des canaux de coopération mutuelle (afin) d’améliorer la gestion et le développement durables des ressources.
« Cet engagement s’aligne sur la stratégie de développement à faibles émissions de carbone du Guyana pour relever efficacement les défis liés au climat dans la poursuite du développement durable. Plus précisément, cela s’aligne sur l’engagement du gouvernement à stimuler une croissance à faible intensité de carbone grâce à des investissements dans la transition énergétique propre.
Il s’est dit très heureux de voir un autre partenariat entre le Canada et la Guyane pour soutenir ces efforts, et a félicité l’Université d’avoir dirigé cette initiative.
La coordinatrice locale des CLEW, le Dr Dawn Fox, dans ses remarques à la clôture de l’atelier, a noté que la formation a apporté des avantages immédiats dans la formation d’un groupe de modélisation UG et sa capacité à partager ses compétences nouvellement acquises avec nos étudiants.
Elle a noté que l’atelier a également lancé l’initiative visant à soutenir la création d’un modèle CLEW pour le Guyana, qui soutiendrait à son tour une approche intersectorielle nationale pour aborder les questions complexes liées au changement climatique et à la gestion de l’énergie et d’autres ressources naturelles.
Parmi les personnes présentes à la cérémonie de clôture figuraient Caitlin Sievert, deuxième secrétaire du haut-commissariat du Canada, et le Dr Mellissa Ifill, vice-chancelière adjointe de l’UG, responsable de l’avancement institutionnel.