Les présidents Dr Irfaan Ali du Guyana et Nicolas Maduro du Venezuela ont officiellement entamé les pourparlers à l’aéroport international d’Argyle à Saint-Vincent-et-les Grenadines.
Les deux chefs d’État se réunissent autour de la table avec les observateurs de la CARICOM, de la CELAC, du Brésil et de l’ONU.
Il s’agit de la deuxième phase des engagements.
Au cours de la première phase de l’engagement, le président Ali a rencontré un certain nombre de dirigeants de la CARICOM où il a fait un exposé réitérant la position fondamentale du gouvernement en acceptant l’invitation à participer à l’engagement, à savoir que la controverse frontalière avec laquelle la Cour internationale de Justice est confrontée pas sujet à discussion, négociation ou délibération.
« La position du Guyana est et restera que la controverse doit être résolue au sein et par la CIJ. Le président Ali a rappelé à la CARICOM que le renvoi de cette affaire à la CIJ est conforme et conforme à l’Accord de Genève », a expliqué le gouvernement dans un communiqué.
Le Président Ali a en outre réitéré avec insistance que la seule intention du Guyana est de suivre une voie qui garantira la paix et la stabilité dans la région et le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Guyana.
Le président Ali a également souligné la cohérence de la position de la CARICOM selon laquelle toutes les parties doivent respecter le droit international, respecter les résultats du processus de la CIJ et renoncer à la menace/ou au recours à la force.
Le président Ali a clairement fait savoir aux chefs de la CARICOM que les questions consécutives n’ont rien à voir avec l’affaire de la CIJ ou les questions qui y sont liées.