Avocat Tamieka Clarke

L’Association guyanienne des femmes avocates condamne l’arrestation d’un avocat par l’Unité spéciale contre le crime organisé

L’Association guyanienne des femmes avocates (GAWL) condamne avec véhémence les mesures prises par l’Unité spéciale contre le crime organisé (SOCU) lors de l’arrestation de l’avocate Tamieka Clarke.

Par leurs actions, la SOCU a intimidé Mme Clarke et l’a empêchée d’exercer ses fonctions envers son client. A aucun moment, un avocat ne doit avoir peur d’exercer ses fonctions.

Un avocat a le droit légal et la responsabilité d’offrir des conseils juridiques à son client. L’une de ces responsabilités consiste à rappeler au client qu’il ne peut être contraint de témoigner dans une affaire pénale, ce qui est inscrit à l’article 144(7) de la Constitution de la République coopérative du Guyana.

L’avocat qui conseille à son client qu’il a le droit de garder le silence pendant un entretien n’est pas hors du champ d’application de la loi.

Nous appelons le commissaire de police à présenter des excuses et à faire mener rapidement une enquête sur les actions de la SOCU.

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