La Guyane se targue désormais d’être un État fondé sur des principes démocratiques, soulignant davantage l’importance d’un cadre législatif efficace contre la corruption.

Le ministre principal du Cabinet du président chargé des finances, le Dr Ashni Singh, a souligné ce point lors de la cérémonie d’ouverture de la 9e conférence annuelle de l’Association caribéenne du Commonwealth des commissions d’intégrité et des organismes de lutte contre la corruption.

« Il a fallu beaucoup de travail, y compris avec l’appui de nos partenaires internationaux, d’abord pour restaurer la démocratie, pour commencer à reconstruire progressivement les institutions de l’État, une justice indépendante, d’autres chiens de garde indépendants, y compris ceux aux fins de responsabilisation et autres.

« Il fut un temps où aucune entreprise internationale ne serait venue faire des affaires avec la Guyane, et il a fallu beaucoup de travail pour nous permettre de nous présenter à nouveau comme une destination crédible pour les investisseurs internationaux », a-t-il noté.

Ces efforts n’ont pas été vains car la Guyane est une plaque tournante pour l’activité d’investissement. Le Guyana a également un gouvernement qui accorde la priorité à la formulation du cadre pour assurer la transparence et la responsabilité.

Ce travail a englobé tous les aspects du paysage de la gouvernance, voyant la réforme constitutionnelle avoir un effet d’entraînement, avec la création de plusieurs commissions constitutionnelles, une commission des marchés publics et des commissions sectorielles au sein du parlement pour assurer le contrôle parlementaire dans les domaines des opérations gouvernementales.

En outre, le public et les médias peuvent accéder aux rapports publics annuels des organes constitutionnels et des conseils d’État, ainsi qu’au rapport annuel du vérificateur général.

Ces politiques font toutes partie des efforts de l’administration pour éradiquer la corruption dans tous les secteurs du Guyana.

C’est un travail qui se poursuivra, car le gouvernement prévoit d’instituer une deuxième vague de réforme constitutionnelle et est sur le point de lancer les travaux de la commission de réforme constitutionnelle, qui verra de nouvelles révisions.

« Nous sommes renforcés dans notre conviction que ce que nous avons réalisé jusqu’à présent représente un travail en cours. Nous restons déterminés à renforcer davantage ce cadre juridique. Ce gouvernement est fermement engagé à mettre en place une architecture institutionnelle de bonne gouvernance qui se fera en définitive au profit et au bien-être de tout le peuple guyanais », a assuré le ministre Singh.

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