La Guyane a profité mercredi de l’occasion de la 22e réunion des ministres des Affaires étrangères du Commonwealth (CFAMM) à Marlborough House, à Londres, pour informer la communauté mondiale de son affaire frontalière contre le Venezuela, qui est actuellement devant la Cour internationale de Justice (CIJ).
La Guyane était représentée par son ministre des Affaires étrangères, Hugh Todd, qui a félicité le Commonwealth pour son soutien indéfectible aux efforts du pays pour préserver son intégrité territoriale.
Le Commonwealth soutient depuis longtemps la Guyane à cet égard. En fait, dans une décision majeure issue de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) 2022 à Kigali, au Rwanda en 2022, les 56 pays membres ont tous apporté leur soutien à la Guyane et à ses efforts pour résoudre sa controverse frontalière avec le Venezuela avant le Cour internationale de Justice.
La CIJ devrait statuer sur les exceptions préliminaires du Venezuela à l’affaire de la Guyane, au premier semestre 2023.
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a décidé en janvier 2018 que l’affaire devait être réglée par la CIJ après avoir exercé les pouvoirs qui lui étaient conférés pour décider de la manière dont la controverse devait être réglée par l’accord de Genève de 1966 entre la Guyane, le Venezuela et le Royaume-Uni. .
La CIJ est le principal organe judiciaire des Nations Unies. Elle a été créée par la Charte des Nations Unies en juin 1945 et a commencé ses activités en avril 1946. La Cour est composée de 15 juges élus pour un mandat de neuf ans par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Le siège de la Cour est au Palais de la Paix à La Haye (Pays-Bas).
Le Venezuela revendique plus des deux tiers de la masse continentale de la Guyane à Essequibo et une partie de sa zone économique exclusive (ZEE) dans laquelle près de 11 milliards de barils de pétrole ont été découverts au cours des sept dernières années.
Pendant ce temps, le ministre Todd a également profité de l’occasion pour souligner l’orientation politique du Guyana. Il a informé la réunion que le gouvernement donne la priorité à la démocratie, à la bonne gouvernance et à l’état de droit.