L'École d'agriculture de Guyane (GSA) a reçu d'Affaires mondiales Canada (AMC) une serre unique en son genre, abritant des installations de culture hydroponique et d'aquaculture, afin d'autonomiser les femmes et les jeunes grâce à des technologies agricoles intelligentes face au climat.

La cérémonie de remise a eu lieu mercredi à l'École d'agriculture de Guyane (GSA), à Mon Repos, sur la côte est de Demerara.

La serre contribuera à transmettre des connaissances sur une production agricole résiliente au climat en tant que garantie durable de la sécurité alimentaire et création d’emplois pour les bénéficiaires.

Cette initiative régionale est rendue possible par le projet visionnaire du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Enabling Gender-Responsive Disaster Recovery, Climate, and Environmental Resilience in the Caribbean (EnGenDER), l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture (IICA), Affaires mondiales Canada (AMC) et d’autres partenaires.

Le projet EnGenDER est pleinement conforme aux priorités nationales énoncées dans la Stratégie de développement à faibles émissions de carbone (LCDS) du Guyana, l'Accord de Paris et la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique. Le projet est essentiel à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) de 2030, englobant les dimensions environnementales, économiques et sociales.

Le ministre de l'Agriculture, Zulfikar Mustapha, a souligné l'importance de l'initiative pour faire progresser la vision stratégique du Guyana visant à atteindre la sécurité alimentaire régionale tout en autonomisant les femmes et les jeunes.

Il a chargé les bénéficiaires d'utiliser pleinement la serre.

« Nous aurons ici près de 5 000 plantules cultivées simultanément tout en élevant des poissons. C'est la formation que nous envisageons. J'ai également demandé au NAREI et au GRDB d'amener des agriculteurs ici pour que nous puissions les former… Afin qu'ils puissent apprendre les meilleures pratiques que nous souhaitons qu'ils mettent en œuvre… Quand nous parlons d'agriculture de précision, c'est la voie à suivre.

Mustapha a en outre fait allusion à plusieurs projets agricoles mis en œuvre par la Guyane pour autonomiser les femmes et les jeunes, notamment les projets Black Belly Sheep, Cut Rose et la culture hydroponique.

Parallèlement, le haut-commissaire canadien Mark Berman a souligné l'engagement continu du Canada à soutenir l'efficacité et la résilience climatique dans le secteur agricole afin de renforcer la sécurité alimentaire et de réduire considérablement l'empreinte agricole et environnementale.

Berman a déclaré que l’exploitation de pratiques agricoles intelligentes face au climat est extrêmement nécessaire pour un avenir durable et la sécurité alimentaire mondiale.

« Conformément à notre engagement en matière de financement climatique en faveur d'une agriculture et de systèmes alimentaires intelligents face au climat, le Canada continue de mettre en œuvre des programmes axés sur les petits exploitants agricoles, en particulier les femmes et les jeunes, pour les aider à améliorer leur résilience économique dans leurs moyens de subsistance grâce à des pratiques durables tout en facilitant l'accès aux ressources. .»

Depuis 2020, le Canada, par l'intermédiaire d'EnGenDER, apporte un soutien considérable à neuf pays des Caraïbes, dont la Guyane.

Le projet s'est efforcé de lutter contre l'impact du changement climatique sur l'agriculture, la pêche, la santé, le tourisme, la disponibilité de l'eau, l'énergie, les femmes, les filles et d'autres groupes vulnérables.

Wilmot Garnett, représentant de l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture (IICA) en Guyane, a expliqué : « Nous formons les étudiants parce que l'agriculture est une entreprise… C'est l'endroit idéal pour nous assurer que nous le faisons. Le deuxième élément est que nous utilisons l’agriculture de précision. Le projet que nous construisons a des compteurs spéciaux. Nous testerons régulièrement l'eau et les plantes afin que les étudiants puissent comprendre l'importance de la précision et de l'agriculture ».

Le directeur général de la GSA, Gavin Ramnarain, le directeur exécutif du Programme de développement régional des Caraïbes, Affaires mondiales Canada, Sharon Peake, la représentante des Nations Unies (ONU) de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en Guyane, le Dr Gillian Smith, et d'autres responsables étaient présents à la cérémonie.

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