– dénonce l’opposition pour duplicité

Les négociations entre le gouvernement et le Syndicat des enseignants de Guyane (GTU) ont repris et, selon le vice-président, Dr Bharrat Jagdeo, le GTU demande des ajustements des salaires, remontant à 2017, pendant le mandat de la coalition APNU+AFC. .

« Il est important que le pays le sache », a souligné Jagdeo.

Le GS s'adressait à l'époque aux médias lors de sa conférence de presse hebdomadaire à Freedom House jeudi, où il a déclaré que cela avait attiré l'attention sur la nature trompeuse de l'opposition.

Jagdeo a rappelé que l'opposition a manifesté son soutien à la grève illégale, même si elle n'a pas abordé ces questions pendant son mandat.

«C'est une duplicité de la part de l'APNU, qui verse aujourd'hui des larmes de crocodile pour les enseignants, alors que pendant la majeure partie de son mandat au gouvernement, elle n'a pas réglé les problèmes que les enseignants soulèvent actuellement. La deuxième chose est le caractère fourbe du secrétaire général du syndicat, qui est également un représentant de l'APNU », a-t-il expliqué.

En outre, le GS a déclaré que sur la question des salaires et traitements, le GTU demande une augmentation de 20 pour cent pendant la pandémie de COVID-19.

Il a rappelé que pendant la pandémie, les écoles ont été fermées pendant environ deux ans, pendant lesquels les enseignants n'étaient pas tenus d'aller à l'école.

« Il y a eu une ouverture progressive, c'est donc l'extrême. Certains enseignants ont dû rentrer plus tôt. Mais même ces années-là, les années COVID, la demande porte sur une augmentation de 20 pour cent pour ces années, où la majorité des enseignants n’avaient pas besoin d’aller en classe ou de travailler », a-t-il déclaré.

Jagdeo a poursuivi : « Lorsque vous parlez d'équité, vous devriez examiner toutes ces variables. »

Il a toutefois indiqué que la position du gouvernement sur cette question sera clairement clarifiée à la table de négociation avec le GTU.

Ces négociations font suite à un processus de médiation ordonné par le tribunal, au cours duquel le gouvernement et le GTU ont convenu que les enseignants retourneraient dans leurs salles de classe afin de permettre un dialogue continu pour répondre à leurs besoins.

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