Le ministère des Services sociaux et de la Sécurité sociale reconnaît le mois de sensibilisation à la violence domestique en organisant la « Journée violette » le 20 octobre pour sensibiliser aux effets de la violence domestique et aux initiatives qui s’attaquent à ce problème.

Cela a été révélé par le chef de l’unité de politique sur les délits sexuels et la violence domestique, le Dr Cona Husbands, lors d’une interview à la radio mardi.

Elle a noté que le Guyana a l’un des taux de violence domestique les plus élevés des Caraïbes, avec une femme sur deux touchée, tandis que le reste des Caraïbes a un taux de une sur trois.

« Cinquante-cinq pour cent des femmes ont subi une forme de violence au cours de leur vie, et ceci est basé sur une étude réalisée en 2018. Nous reconnaissons donc qu’il est nécessaire de sensibiliser et de faire savoir au public que vous n’êtes pas obligé de le faire. endurez la violence domestique et il y a de l’aide pour vous », a-t-elle souligné.

De plus, les activités du Mois de la violence domestique comprendront des séances d’engagement familial et des annonces radiophoniques continues pour sensibiliser la population.

Parallèlement, le Dr Husbands a souligné une série d’initiatives proposées aux victimes de violence domestique par le ministère des Services sociaux.

Ces initiatives incluent les Survivors Advocates, qui sont conçues pour fournir aux victimes l’assistance et le soutien nécessaires pour repartir à zéro. Ainsi, plus de 2 000 femmes et hommes ont bénéficié d’une aide depuis le lancement du programme l’année dernière, et ce nombre ne cesse d’augmenter.

Le programme de formation CopSquad2000 a été conçu pour améliorer le niveau de soins, de sensibilité et les protocoles policiers offerts aux victimes de violence sexiste.

« Nous avons mis en place des mesures pour que les gens partent parce que ce n’est pas du tout quelque chose que vous devriez endurer », a-t-elle reconnu.

Ces mesures comprennent des abris, une aide au loyer et des vivres pour les victimes qui ont été expulsées de leur résidence jusqu’à ce qu’elles puissent se remettre sur pied. [DPI]

A lire également