Quelque 500 projets sont en cours de mise en œuvre dans les communautés autochtones, financés par le programme de crédits carbone REDD+ de 37,5 millions de dollars. Le gouvernement a exprimé l’assurance que la transparence est un pilier essentiel de la mise en œuvre du programme.

Le vice-président, le Dr Bharrat Jagdeo a donné cette assurance lors d’une séance d’information vendredi au Centre de conférence Arthur Chung (ACCC) sur la stratégie élargie de développement à faible émission de carbone (LCDS 2030) et le programme de crédits carbone du Guyana, ainsi que sur les préparatifs du Guyana pour assister à la prochaine COP. 28. Étaient présents à la réunion d’information des membres du corps diplomatique, d’autres partenaires de développement, des dirigeants amérindiens et plusieurs ministres du gouvernement.

Dans sa réponse aux questions soulevées par la communauté diplomatique, le vice-président Jagdeo a expliqué que le pays avait tiré de nombreuses leçons du partenariat Norvège-Guyane signé en 2009.

« Nous avons dit : créons un modèle pour montrer que toutes les questions soulevées par le monde développé, en particulier la raison pour laquelle les forêts ne peuvent pas faire partie d’un marché de conformité…. Et il y avait plusieurs inquiétudes… Premièrement, est-ce que ce sera permanent, deuxièmement, pouvez-vous mesurer les changements dans la forêt, troisièmement, cela nuira-t-il aux droits des peuples autochtones, quatrièmement, l’argent sera-t-il dépensé sans corruption ? Le modèle que nous avons construit s’est donc concentré sur chacune de ces questions », a-t-il expliqué.

Le vice-président a souligné que la transparence n’est pas compromise puisqu’un mécanisme strict est en place pour garantir que chaque centime investi dans les économies des communautés amérindiennes sera pris en compte.

Les fonds sont décaissés sur des comptes bancaires séparés appartenant aux villages respectifs et un audit spécial sera mené pour garantir que les fonds dépensés le sont bien pour des projets prioritaires.

Le président du Conseil national des Toshaos (NTC), Derrick John

« Nous mettons en œuvre 500 projets cette année dans les communautés autochtones et nous ne faisons aucun compromis sur la transparence ou la participation communautaire… en fait, nous renforçons les capacités dans ces villages », a souligné le vice-président.

Surtout, le vice-président a souligné qu’en confiant aux dirigeants la responsabilité de développer leurs villages, en les dotant de plans pour assurer la durabilité et la capacité de gérer leurs finances, la capacité est renforcée pour gérer correctement les fonds fournis.

« Une tâche très importante pour nous aujourd’hui et à l’avenir, car de plus en plus de fonds vont à ces villages, non seulement par le biais du LCDS2030 mais directement par le biais du gouvernement central…. Le renforcement des capacités pour gérer des projets et rendre compte des finances est plus important et j’ai vu sa croissance dans ces villages », a souligné le Dr Jagdeo.

Étaient également présents à la réunion d’information le ministre principal du Cabinet du président chargé des Finances, le Dr Ashni Singh, le ministre des Ressources naturelles, Vickram Bharrat, la ministre des Affaires amérindiennes, Pauline Sukhai, la ministre de l’Agriculture, Zulfikar Mustapha et le Conseil national des Toshao. (NTC) Président Derrick John. [Department of Public Information]

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