La Guyana Gold and Diamond Miners Association (GGDMA) demande l’ouverture d’enquêtes sur des années d’exploitation minière non autorisée et d’autres illégalités, notamment l’évasion fiscale à Chinese Landing, Region One (Barima-Waini).
Le problème du débarquement chinois découlait de l’octroi par la Guyana Geology and Mines Commission (GGMC) d’un permis d’exploitation minière, dans les années 1990, à un mineur / société pour opérer dans les limites du terrain titré du village. Cependant, la communauté indigène s’est insurgée contre cette approbation, qui, selon elle, n’avait pas le consentement du conseil du village.
Mais lorsque la GGMC a pris des mesures pour émettre une ordonnance d’arrêt de travail (CWO) au mineur/société, l’affaire a été portée devant la Haute Cour, qui a statué en faveur du mineur/société. La décision de la Haute Cour a ensuite été annulée par la Cour d’appel. Cependant, la Cour de justice des Caraïbes (CCJ) a annulé cette décision en 2017.
Chinese Landing, par le biais d’organismes de lobbying, s’est ensuite déplacé à l’échelle internationale pour demander une intervention en matière de droits humains.
Par conséquent, la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a récemment publié la résolution 41/2023, par laquelle elle a accordé des mesures de précaution en faveur des membres de la communauté autochtone caraïbe du débarquement chinois, qui, selon elle, courent actuellement un « risque grave et urgent ». de subir un préjudice irréparable à leurs droits fondamentaux ».
Mais dans un communiqué, le GGDMA a rappelé que la CCJ est la plus haute juridiction de Guyane.
« La Cour de justice des Caraïbes est en fait la plus haute juridiction du Guyana et l’arbitre final en matière juridique, mais ses décisions sont contournées et ignorées… L’Association demande que la décision de la plus haute juridiction du Guyana, la Cour de justice des Caraïbes, soit respectée. . Tout le reste serait de l’anarchie », a déclaré l’Association.
Selon la GGDMA, le titulaire du permis minier a été illégalement privé de son droit de gagner sa vie alors que l’illégalité a fait rage sur les terres pendant plus de 12 ans. Il a noté que la GGMC n’a pas fait son travail, ce qui a causé des dommages environnementaux.
« … l’exploitation minière non réglementée résultant de l’état actuel du débarquement chinois est le résultat direct de cette négligence/incompétence. Le GGDMA appelle à l’arrêt immédiat du harcèlement des mineurs légaux et à un engagement total des organismes de réglementation administrant le secteur minier à adhérer à la plus haute juridiction du Guyana. Le propriétaire légal doit être autorisé à poursuivre son droit constitutionnel de gagner sa vie et de ne pas être vilipendé, il a légalement lutté longtemps et durement pour ce droit », a déclaré l’Association.
À la suite de la publication de la résolution de la CIDH, le gouvernement du Guyana a promis de travailler avec les résidents de Chinese Landing et a indiqué qu’une équipe serait bientôt envoyée dans la communauté pour les rencontrer.
Bien qu’il ait salué la mission d’enquête du gouvernement et attend avec impatience l’illumination de la vérité, le GGDMA est d’avis, cependant, que l’action du gouvernement sur cette question est un moment décisif dans l’histoire minière de la Guyane. L’Association a soutenu que si les droits de ceux qui crient le plus fort triomphent de la vérité, alors toute l’industrie développera un manque de respect pour la loi et se contentera de crier.
« Le GGDMA est conscient de l’impact que les actions dans ce dossier peuvent avoir sur d’autres zones limitrophes des terres amérindiennes… Comme prévu, le [Chinese Landing] Le conseil du village a déclaré qu’il n’approuvait pas la mission d’enquête du gouvernement, ils sont en fait assez mécontents de toute mission d’enquête, ils ont une position, priver le détenteur légal de la mine de ses droits et le leur donner à utiliser sans réglementation ni surveillance. Pourquoi? Toute mission d’enquête découvrira la vérité, pas seulement les histoires de Nancy.
« Les faits sont que ce ne sont pas les acteurs aux pieds nus et aux yeux larmoyants qui comparaissent devant la commission gouvernementale, les instances internationales de lobbying et les nombreux parasites politiques. Ce sont en fait les millionnaires qui échappent aux impôts, aux royalties, aux contrôles légaux et environnementaux. Ce sont des opérateurs illégaux qui vivent dans des maisons de plusieurs millions de dollars construites à partir de produits illégitimes. Ce ne sont pas les pauvres villageois affamés que les groupes de pression prétendent être, ils sont bien armés, bien financés et entièrement équipés pour dépouiller la terre sans surveillance. Ce qu’ils demandent, ce n’est pas une protection, mais plutôt une carte blanche pour dévaliser la Guyane », a fait valoir l’instance de représentation minière.
Selon l’Association, le faux récit de présenter certaines communautés amérindiennes, comme le groupe résidant à Chinese Landing, comme les gardiens de la terre est myope. Il a ajouté qu’une mission d’enquête révélera exactement qui exploite illégalement ces terres depuis plus de 12 ans.
« À cette fin, le GGDMA demande au gouvernement d’impliquer l’Unité spéciale contre le crime organisé (SOCU), l’Autorité fiscale du Guyana (GRA) et la Cellule de renseignement financier (CRF) dans cette mission d’enquête et d’enquêter sur les 12 dernières années. d’illégalités perpétrées à Chinese Landing. Les agitateurs et les dirigeants de cette communauté criant au loup et vivant dans des maisons massives peuvent-ils justifier la source de leur richesse via une trace écrite appropriée ? Découvrons la vérité derrière les fausses histoires.
« Les mineurs investissent des millions de dollars, se conforment à des centaines de réglementations, sont pénalisés à chaque instant, paient plus que leur part de redevances et d’impôts, emploient des milliers de personnes et font avancer l’économie guyanienne. Le GGDMA exige un traitement équitable pour les mineurs. Tous les Guyanais sont égaux, nous sommes aux côtés de nos frères miniers, nous défendons l’état de droit et non la propagande de faux récits approuvée par les acteurs internationaux et locaux », a affirmé l’Association.