Le président Dr Irfaan Ali a appelé aujourd’hui les Guyanais à être prudents quant aux informations circulant notamment sur les réseaux sociaux, alors que les tensions continuent de monter en raison de la controverse frontalière en cours avec le Venezuela.
« J’ai vu un certain nombre de publications sur les réseaux sociaux et un certain enthousiasme généré, conduisant à un certain malaise au sein de la société par rapport à la controverse vénézuélienne sur nos frontières. Je tiens à assurer les membres du public et à leur demander de se fier uniquement aux communiqués officiels du gouvernement du Guyana et de se fier uniquement aux communiqués officiels des forces de défense du Guyana et aux communiqués officiels du ministère des Affaires étrangères. En nous excitant à travers des publications sensationnelles, certaines d’entre elles concoctées pour générer de l’enthousiasme ont contribué à créer un environnement de malaise.
« Il n’y a absolument aucune raison de déménager de nulle part. Il n’y a absolument aucune raison ; absolument aucune raison. C’est le genre d’alarmisme que les gens poussent sur les réseaux sociaux, mais il n’y a absolument aucune raison et les Forces de défense du Guyana travaillent très régulièrement et comme je l’ai déjà dit, j’ai confiance en leur capacité », a déclaré le chef de l’armée. » a déclaré l’État lors d’une conférence de presse plus tôt dans la journée.
Afin de garantir que les citoyens soient informés de manière fiable des développements concernant la frontière du pays, le président Ali a noté que la police guyanienne et les forces de défense guyaniennes sont sur le terrain, en particulier dans les communautés le long des frontières, pour impliquer les résidents et les assurer de leur présence. .
« Je crois fermement qu’il n’y a aucune peur qui devrait être suscitée chez le peuple guyanais ou dans votre psychisme en ce moment… J’implore donc les membres du public de s’appuyer sur les canaux de communication officiels. Nous avons eu de nombreux cas de vidéos falsifiées datant d’il y a 15 ans, des vidéos provenant d’une autre partie du Venezuela ont circulé en prétendant qu’elles se produisaient », a-t-il affirmé.
Malgré cela, le leader guyanais a annoncé que le gouvernement entreprendrait prochainement une série d’efforts pour sensibiliser et éduquer la population sur cette question.
« J’engagerai très prochainement les membres des médias sur une stratégie d’éducation de notre population, sur une stratégie de sensibilisation du public… [Even] l’intensité de la stratégie de sensibilisation et de la stratégie d’éducation, qui peuvent également être facilement mal interprétées ou mal interprétées. Nous avons donc beaucoup de projets dans les semaines à venir pour sensibiliser notre population à la controverse, éduquer la population… Par exemple, nous avons une série d’activités prévues pour le 3 décembre. Cela inclut l’envoi d’un message national unifié fort de la Guyane à ceux qui participent au référendum », a déclaré Ali.
Le 21 septembre 2023, l’Assemblée nationale du Venezuela a adopté une résolution appelant à un référendum concernant la revendication non fondée du Venezuela sur les deux tiers du territoire guyanais dans l’Essequibo. Par la suite, le Conseil national électoral vénézuélien a publié le mois dernier une liste de cinq questions qu’il envisage de poser au peuple vénézuélien. Le référendum demandera l’approbation du peuple vénézuélien pour, entre autres, annexer le territoire guyanais de l’Essequibo et créer un État vénézuélien. Cette question particulière (#5) sollicite également l’approbation des citoyens pour que le Venezuela accorde la citoyenneté et des cartes d’identité aux résidents d’Essequibo.
À la lumière du référendum prévu à Caracas, la Guyane a demandé à la CIJ d’imposer des mesures provisoires pour empêcher le Venezuela de poser certaines questions à sa population. L’équipe juridique du Guyana a fait valoir devant la Cour mondiale que le pays ne cherchait pas à arrêter le référendum au Venezuela mais cherchait plutôt des mesures provisoires qui empêcheraient l’annexion de la région d’Essequibo par quelque moyen que ce soit.
Après avoir entendu les deux pays mardi et mercredi, la CIJ devrait bientôt rendre sa décision.
En mars 2018, la Guyane a saisi la Cour mondiale, demandant un jugement final et contraignant selon lequel la sentence arbitrale de 1899, qui a établi l’emplacement de la frontière terrestre entre la Guyane britannique de l’époque et le Venezuela, reste valide et contraignante, et que le comté d’Essequibo appartient en Guyane, et non au Venezuela, comme le prétend la nation hispanophone.