Washington, 14 mars (Reuters) – L'administration Trump envisage d'émettre des restrictions de voyage radicales pour les citoyens de dizaines de pays dans le cadre d'une nouvelle interdiction, selon des sources familières avec la question et une note interne vue par Reuters.
Le mémo répertorie un total de 41 pays divisés en trois groupes distincts. Le premier groupe de 10 pays, dont l'Afghanistan, l'Iran, la Syrie, Cuba et la Corée du Nord, entre autres, seraient placés pour une suspension de visa complète.
Dans le troisième groupe, un total de 26 pays qui comprend le Biélorussie, le Pakistan et le Turkménistan, entre autres, seraient considérés pour une suspension partielle de l'émission de visas américaine si leurs gouvernements «ne font pas d'efforts pour faire face à des lacunes dans les 60 jours», a indiqué le mémo.
Un fonctionnaire américain s'exprimant sous couvert d'anonymat a été averti qu'il pourrait y avoir des changements sur la liste et qu'il n'a pas encore été approuvé par l'administration, y compris le secrétaire d'État américain Marco Rubio.
Cette décision recommence à l'interdiction du président Donald Trump sur les voyageurs de sept nations majoritairement musulmanes, une politique qui a subi plusieurs itérations avant qu'elle ne soit confirmée par la Cour suprême en 2018.
Trump a publié un décret du 20 janvier exigeant une vérification intensifiée de la sécurité de tout étranger demandant l'admission aux États-Unis pour détecter les menaces de sécurité nationale.
Cette ordonnance a ordonné à plusieurs membres du Cabinet de soumettre d'ici le 21 mars une liste de pays à partir desquels les voyages devraient être en partie ou entièrement suspendus parce que leurs «informations de vérification et de dépistage sont si déficients».
Il a présenté son plan dans un discours d'octobre 2023, s'engageant à restreindre les gens de la bande de Gaza, de la Libye, de la Somalie, de la Syrie, du Yémen et «partout ailleurs qui menacent notre sécurité».
Le Département d'État n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires de Reuters.