Le ministère des Affaires juridiques a signé mercredi deux protocoles d’accord (MoU) avec d’importantes agences et autorités impliquées dans la mise en œuvre du régime guyanien de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LAB/CFT).

Les accords visent à créer un cadre pour une coopération interinstitutionnelle renforcée et un partage d’informations sur le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération.

Un protocole d’accord sur la coopération et le partage d’informations a été signé entre les organismes chargés de l’application des lois, tandis que le second a été signé par les autorités compétentes, les organismes chargés de l’application des lois et les autorités de contrôle.

Il est important de noter que les accords sont conformes à la deuxième recommandation du Groupe d’action financière.

Ceci est en préparation pour l’exercice d’évaluation mutuelle du pays qui sera entrepris par le Groupe d’action financière des Caraïbes (GAFIC) qui évalue la mise en œuvre des mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Il commence le 4 septembre et se termine le 15 septembre.

Le procureur général et ministre des Affaires juridiques, Mohabir Anil Nandlall, SC, s’exprimant lors de la cérémonie de signature au Sleepin Hotel and Casino, a exhorté les agences à travailler en tandem lors de l’évaluation mutuelle.

«Je veux juste souligner que lorsque nous commençons notre engagement avec nos évaluateurs, rappelons-nous que nous formons tous une seule équipe et que nous sommes l’équipe de Guyane. Il peut y avoir une tendance à protéger son agence et, ce faisant, à jeter une autre agence sous le bus, évitons cela », a exprimé sévèrement le ministre.

Il a également remercié les différentes agences pour leur préparation, tout en notant qu’au cours des deux dernières années, le gouvernement a travaillé et promulgué plusieurs textes législatifs et apporté des amendements au cadre juridique, pour combler les inefficacités identifiées par le groupe de travail financier.

Il s’agit notamment de la promulgation du projet de loi sur les agents immobiliers et le courtage, du projet de loi modifiant le règlement LAB/CFT, du projet de loi nationale sur la conformité, ainsi que la signature des accords.

« Ces projets de loi pris ensemble auraient répondu à nos exigences nationales en termes d’amener notre législation là où nous devons être. Sur le plan administratif, nous avons également dû faire un certain nombre de choses pour garantir que nous mettions en œuvre les recommandations pertinentes », a-t-il déclaré.

Il a rappelé que l’opposition parlementaire APNU/AFC, au cours de la période 2011-2015, a utilisé sa majorité d’un siège pour bloquer l’adoption d’une législation importante visant à répondre aux exigences internationales de LBC/FT.

En conséquence, le ministre a expliqué que la Guyane était sanctionnée au niveau régional et international.

« Nous ne nous sommes pas encore complètement remis de ces sanctions. Nous avons donc dû veiller à mettre à jour nos exigences législatives », a-t-il souligné.

Un atelier de préparation avec les différents responsables d’agences a été organisé suite à la signature des conventions.

Les agences présentes à la cérémonie de signature comprennent la force de police du Guyana, l’autorité fiscale du Guyana, les ministères de l’Intérieur et des Affaires juridiques, la Banque de Guyane, l’autorité des jeux, l’unité de lutte contre les stupéfiants des douanes et la garde côtière des forces de défense du Guyana, entre autres organismes de surveillance et d’application de la loi. agences.

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