Le président Dr Irfaan Ali a quitté la Guyane lundi pour Dubaï, aux Émirats arabes unis, où il dirigera une délégation à la 28e Conférence des parties (COP) de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Le vice-président Dr Bharrat Jagdeo et un certain nombre d’autres responsables gouvernementaux devraient également participer à l’événement qui débutera le jeudi 30 novembre et se terminera le 12 décembre 2023.

Le président Ali devrait revenir le samedi 2 décembre.

Le Guyana devrait promouvoir le financement climatique, les incitations forestières et son modèle de stratégie de développement à faible émission de carbone (LCDS). Il coprésidera également le groupe des pays forestiers du Commonwealth, en fournissant des orientations en matière d’environnement.

Jagdeo a déjà déclaré que le Guyana élèverait la voix lors de la conférence pour solliciter des financements pour des mesures d’adaptation au climat pour les petites îles et les États côtiers en développement de faible altitude qui risquent de faire face au choc imminent du changement climatique.

Il a déclaré que même si le Guyana dispose des moyens financiers nécessaires pour activer les mécanismes d’adaptation au climat, ce n’est pas le cas de nombreux pays vulnérables des Caraïbes.

Le gouvernement avait engagé la communauté internationale avant la COP28 pour solliciter un soutien afin de faire avancer les questions importantes pour le Guyana et les Caraïbes. La position de la Caricom est ancrée dans son plaidoyer en faveur d’un financement dans les domaines de l’adaptation et des pertes et dommages.

Le président Dr Irfaan Ali a déjà dénoncé les pays développés pour leur incapacité à respecter leur engagement de 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique.

Cette année, le gouvernement a conclu un accord pluriannuel remarquable avec la grande société énergétique américaine Hess Corporation pour la vente de crédits carbone de haute qualité pour un montant colossal de 750 millions de dollars.

L’argent reçu de l’accord de crédit carbone avec Hess s’élèverait à 150 millions de dollars d’ici fin 2023. Quelque 22,5 millions de dollars ont été décaissés à 242 villages amérindiens où 500 projets sont en cours de réalisation. La somme de 122,5 millions de dollars américains reste sur un compte destiné à être utilisée pour le financement de l’adaptation.

Cependant, la conférence devrait réunir des dirigeants de plus de 200 pays du monde entier. Le roi Charles III devrait s’adresser à l’assemblée.

Par ailleurs, le New York Times a rapporté dimanche que le président américain Joe Biden ne participerait pas au grand sommet des Nations Unies sur le climat. La raison de sa non-participation n’a pas été fournie.

Au cours des deux dernières années, le président Biden a assisté à la conférence annuelle des Nations Unies sur le climat. En 2021, il s’est rendu à Glasgow pour les négociations, où il s’est excusé du retrait bref des États-Unis d’un pacte mondial sur le climat sous la présidence de Donald J. Trump, qui s’est moqué de la science du climat.

L’année dernière, il a fait une escale de trois heures en Égypte pour le sommet, où il a réaffirmé le leadership américain dans la lutte mondiale contre le changement climatique et a promu l’adoption de la loi climatique la plus importante du pays.

Cette législation, la Inflation Reduction Act, injecte au moins 370 milliards de dollars dans les énergies propres au cours des 10 prochaines années. Biden a déclaré aux dirigeants réunis que cela aiderait le reste du monde à s’éloigner des combustibles fossiles.

A lire également