La ministre des Affaires parlementaires et de la Gouvernance, Gail Teixeira, a dissipé les allégations de discrimination dans l’attribution de contrats à des entreprises appartenant à des Afro-Guyanais pour des projets gouvernementaux.
Mercredi soir, la ministre Teixeira est apparue dans une émission « The Guyana Dialogue » où elle a répondu à l’affirmation d’un parti politique d’opposition selon laquelle l’administration PPP/C a attribué des contrats principalement à des entreprises indo-guyanaises depuis son entrée en fonction.
Le haut fonctionnaire du gouvernement a rappelé que le Guyana a mis en place de solides dispositions constitutionnelles qui traitent spécifiquement de la lutte contre la corruption et de la passation des marchés.
Par exemple, les contrats doivent passer par le Conseil national d’administration des marchés publics et des appels d’offres (NPTAB) avant d’être attribués aux entrepreneurs. Les contrats de 16 millions de dollars et plus sont transmis au Cabinet pour avis de non-objection. Le Cabinet ne peut accorder que des non-objections, pas attribuer des contrats.
En 2020, 331 contrats ont été accordés sans objection par le Cabinet, 1 608 en 2021 et 1 790 en 2022. Au total, environ 4 000 contrats ont été accordés sans objection par le Cabinet.
Le ministre a également expliqué que les contrats sont attribués à différents niveaux de gouvernement local, notamment les conseils démocratiques régionaux (RDCS), les conseils démocratiques de quartier, les municipalités et les ministères.
Elle a dit que lorsque les députés de l’opposition parlent de discrimination dans les contrats, ils doivent être mis au défi d’apporter les faits et les statistiques.
« Tout d’abord, il y a de petits contrats que les ministères sont autorisés à avoir, qu’il s’agit essentiellement de contrats de service et ceux-ci vont à un conseil ministériel des appels d’offres et ils doivent également aller au Conseil national des appels d’offres », a-t-elle déclaré.
Le ministre Teixeira a souligné qu’une allégation de marginalisation ne peut être faite dans un pays où aucun groupe ethnique ne dépasse 50 %.
« Qu’est-ce qui ne va pas avec un entrepreneur, quelle que soit son origine ethnique, pour obtenir un emploi basé sur la fourniture des exigences, des spécifications et du financement pour pouvoir faire le travail. Et s’ils ne font pas le travail ? Eh bien, ils seront résiliés et nous lancerons à nouveau un appel d’offres et nous ferons appel à un autre entrepreneur, comme l’exige la loi.
«Mais on ne peut pas, il est inacceptable dans une société multiethnique qu’un parti politique soit si hautement irresponsable, qu’il déterre tout le temps cette question d’ethnicité. Chaque Guyanais, quelle que soit son appartenance ethnique, a le droit de vivre une vie meilleure, un droit au logement, un droit à l’eau », a déclaré le ministre.
Elle a rappelé que c’est le cabinet APNU + AFC qui s’est mis dans l’eau chaude pour avoir approuvé un contrat pour le nouveau pont de la rivière Demerara sans l’approbation du NPTAB.
De plus, les grands entrepreneurs qui étaient alignés sur l’opposition s’emparaient non seulement de projets d’un milliard de dollars, mais aussi de petits contrats.
Maintenant, il y a actuellement plus de 1 000 nouveaux petits entrepreneurs en Guyane qui réalisent des projets pour le gouvernement.
« Tous les parapets étant faits ; le petit travail effectué dans les communautés. Il n’a pas été donné à des entrepreneurs extérieurs mais à l’utilisation et au développement des compétences de ceux des communautés », a ajouté le ministre Teixeira. [DPI]