Le projet de loi moderne et global sur la violence familiale est terminé et sera déposé au Parlement cette année pour lutter davantage contre la violence de manière globale, conduisant ainsi à son atténuation dans la société.
Une fois approuvé, le projet de loi sur la violence familiale remplacera l’actuelle loi sur la violence domestique.
Le ministre des Services sociaux et de la Sécurité sociale, le Dr Vindhya Persaud, a déclaré que le projet de loi bénéficiait d’une large contribution de la société civile et des parties prenantes dans l’espoir d’offrir une plus grande couverture aux victimes par le biais de la loi.
« C’est un projet de loi qui offre beaucoup de couverture alors qu’avant, la loi sur la violence domestique traitait davantage de la violence interpersonnelle. Cela donne une couverture plus large, donc s’il y a une quelconque forme de violence dans la famille, les gens pourront avoir davantage recours à la loi », a-t-elle déclaré au Département de l’information publique (DPI) mercredi.
Le projet de loi facilitera également des mesures plus punitives et la suppression des pouvoirs discrétionnaires de la police pour garantir que des mesures soient prises.
« Il n’y a pas de pouvoir discrétionnaire qui sera utilisé quant au moment où ils agiront, mais dès qu’il y aura des preuves visibles de lésions corporelles, ils devront accepter le rapport », a expliqué le ministre Persaud.
En outre, le ministre a révélé que le projet de loi sur le harcèlement sera finalisé cette année. Le projet de loi est conçu pour lutter contre le harcèlement en général, en particulier sur le lieu de travail.
De même, le ministère envisage de déposer cette année également des projets de loi relatifs à la protection des enfants et à la garde d’enfants. Il s’agit notamment de l’enlèvement de l’enfant et de la pension alimentaire des enfants, conformément à la Convention de La Haye.
« Nous avons besoin qu’une véritable protection soit fournie à ces femmes, nous avons besoin qu’elles comprennent ce que la loi fait pour elles, nous avons besoin qu’elles comprennent ce qu’est une ordonnance de protection et nous avons besoin que les agresseurs comprennent également ce que signifie échouer l’ordonnance de protection. « , a noté le ministre.
Entre-temps, pour que les Guyanais connaissent les différents projets de loi, le ministère les a rendus accessibles sur leur site Internet.