– alors que le Président Ali rencontre et s’entretient avec l’équipe visiteuse
Le gouvernement du Parti progressiste du peuple/Civic (PPP/C) s’associera avec le système de sécurité régional (RSS), qui se trouve actuellement en Guyane et a rencontré le président Dr Irfaan Ali pour favoriser les discussions visant à renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent du pays. la capacité de financement du terrorisme (LAB/CFT) le plus rapidement possible.
Le président Ali a reçu vendredi la visite des dirigeants de l’équipe RSS, venus ici pour sa réunion annuelle. En accueillant la délégation à la State House, le président Ali les a informés de l’importance d’une approche régionale de la sécurité lorsqu’il s’agit de faire face aux conflits et aux catastrophes.
Le Chef de l’État a également souligné à l’équipe RSS l’importance de la sécurité alimentaire et énergétique, que la Guyane a joué un rôle important dans la promotion sur les scènes régionale et internationale.
La délégation guyanienne était composée du ministre de l’Intérieur Robeson Benn et du conseiller à la sécurité nationale, le capitaine Gerry Gouveia. Pendant ce temps, la délégation en visite était dirigée par le directeur exécutif du RSS et chef d’état-major des forces de défense de la Barbade, Errington Ricardo Shurland.

La délégation RSS comprenait également des chefs des forces de défense et des forces de police de Saint-Kitts-et-Nevis, de Grenade, d’Antigua-et-Barbuda, de la Dominique, de Saint-Vincent-et-les Grenadines, de Sainte-Lucie et de Guyane (le chef d’état-major, le général de brigade Omar Khan, et le commissaire de police). (ag) Clifton Hicken).
Le RSS a été créé grâce à un accord au sein de la Communauté des Caraïbes (Caricom) pour la défense et la sécurité de la région des Caraïbes orientales. L’année dernière encore, la Guyane a été invitée à devenir membre du groupe de pilotage d’une des branches opérationnelles du RSS.
Partenariat
Parallèlement, le ministère des Affaires juridiques a expliqué dans un communiqué qu’il s’associerait avec RSS pour organiser un atelier sur les enquêtes financières et le recouvrement d’avoirs en Guyane du 9 au 13 octobre.
Selon le ministère, l’atelier se concentrera sur le renforcement des capacités à gérer la confiscation civile et pénale des produits et des biens acquis grâce à ces crimes. Parmi les agences d’État qui participeront figurent le pouvoir judiciaire et la magistrature ainsi que le bureau du directeur des poursuites pénales.
En outre, la Cellule de renseignement financier (CRF), la Banque de Guyane, la Police guyanienne, l’Unité spéciale de lutte contre la criminalité organisée (SOCU), l’Unité douanière de lutte contre les stupéfiants (CANU), la Guyana Revenue Authority (GRA), entre autres.
« L’atelier se concentrera sur les domaines suivants : preuves numériques, ordonnances d’enquête : exigences procédurales et caractère approprié, ordonnances de divulgation : considérations procédurales, ordonnances de blocage : considérations procédurales, saisie d’espèces, nouvelle saisie et détention, ordonnances d’enquête : demande, charge de preuve et Procédure et recouvrement civil : construire un dossier de recouvrement civil », indique le communiqué.
Il a en outre été expliqué que l’atelier chercherait à remédier stratégiquement à certaines des lacunes identifiées dans les systèmes juridiques et de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et de la prolifération (AML/CFT/PF) du Guyana. Le ministère a clairement indiqué que les gouvernements souhaitaient remédier « rapidement » à ces déficiences.
LBC/FT
Le Groupe d’action financière des Caraïbes (GAFIC) a récemment achevé sa visite sur place et son évaluation du cadre de LBC/FT du Guyana et a depuis applaudi les mesures prises par le Guyana pour améliorer le cadre.
Selon un communiqué du ministère des Affaires juridiques, l’équipe du GAFI a achevé le mois dernier sa visite sur place et son évaluation de la conformité de la Guyane aux recommandations et à la méthodologie du Groupe d’action financière (GAFI).
Au cours de cette visite, ils ont interviewé et examiné un certain nombre de ministères gouvernementaux, d’organismes chargés de l’application des lois, d’agences d’État, d’institutions financières, ainsi que d’organisations du secteur privé et professionnelles.
Le ministère a expliqué qu’à la suite de l’évaluation, l’équipe du GAFI a constaté que la Guyane, en tant que juridiction, avait fait des progrès satisfaisants et a été félicitée au cours de l’exercice. Selon le ministère, la chef de l’équipe du GAFIC, Avelon Perry, et son équipe ont présenté un résumé de leurs premières conclusions au procureur général et au Comité national de coordination LBC/FT.