Le gouvernement a fait appel aux services d’un cabinet de conseil pour revoir les lois sur les restrictions de poids visant à réduire considérablement les dommages aux infrastructures causés par les véhicules surchargés, en particulier les camions.

Ceci est entrepris avec le soutien de la Banque interaméricaine de développement (BID).

Le ministre des Travaux publics, Mgr Juan Edghill, a fait cette révélation en répondant aux questions lors de l’examen des prévisions budgétaires à l’Assemblée nationale mercredi.

Le ministre a en outre révélé que l’application de l’amende seule à un contrevenant a des répercussions plus importantes.

« Si vous imposez une amende à la personne et que vous lui permettez de supporter le poids, les dégâts seront plus exorbitants que l’amende », a-t-il fortement conseillé.

En conséquence, les contrevenants au poids seront tenus d’enlever l’excédent de produit qui sera déposé au coin de la route avec un délai de récupération de 12 heures.

Le ministre a souligné que ne pas le faire entraînerait des « problèmes » supplémentaires.

Pour y parvenir, le ministre a appelé l’opposition à collaborer à cette entreprise pour le bénéfice global des Guyanais et la longévité du réseau routier du pays.

« Nous devons donc nous rassembler en tant que peuple, en tant que pays mature, en tant que peuple qui modernise la Guyane. Nous construisons la Guyane, que nous soyons du gouvernement ou de l’opposition, ce sont des choses que nous voulons voir. De meilleures rues, des rues mieux entretenues, nous voulons pouvoir voir la sécurité sur les routes, c’est quelque chose que tout le monde veut ensemble, donc ce sont des choses sur lesquelles nous devons travailler ensemble », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le ministre a reconnu les travaux remarquables exécutés par l’Unité des projets spéciaux (SPU) du ministère pour réparer les infrastructures endommagées à travers le pays.

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