Voir la déclaration complète de l’Environmental Protection Agency (EPA) :
L’eau de formation produite (PFW), parfois appelée eau produite (PW), est de l’eau piégée dans des formations souterraines qui est ramenée à la surface lors de l’extraction de pétrole et de gaz.
Cette eau a été en contact avec la formation contenant des hydrocarbures et, par conséquent, contient certaines des caractéristiques chimiques de la formation elle-même. Les constituants trouvés dans l’eau produite peuvent inclure :
- Sels dissous de la formation
- Huile (qui peut résulter du contact avec la formation contenant des hydrocarbures)
- Autres composés inorganiques et organiques naturels
- Matières radioactives naturelles (NORM), et
- Additifs chimiques issus du forage de puits, du traitement PFW et des opérations introduits dans l’eau.
Les plates-formes de production offshore du monde entier rejettent généralement les PFW dans l’océan après traitement afin de répondre à des exigences strictes en matière de qualité de rejet. Il peut également être réinjecté dans des formations géologiques, comme un réservoir d’hydrocarbures qui n’est plus en production.
Au fil du temps, le taux de production de PFW à partir d’un puits augmentera généralement, avec des taux de production relativement faibles au début de la durée de vie d’un puits. La prise en compte des options de traitement et de réinjection s’inscrit donc dans le cadre d’une amélioration continue de la gestion des rejets tout au long de la vie d’un champ producteur.
Correctement gérés, les risques d’impacts environnementaux liés aux rejets de PFW provenant des plates-formes offshore sont très faibles. Des études à long terme menées en mer du Nord, en Australie, au Brésil et dans le monde n’ont révélé que des impacts mineurs et chroniques sur les organismes très sensibles proches de l’installation, avec des impacts encore plus faibles sous les tropiques où les températures chaudes de l’eau contribuent à une dégradation biologique rapide et à la volatilisation des traces. concentrations d’hydrocarbures. Ces changements environnementaux très mineurs n’ont pas d’impact sur la pêche et se produisent dans les zones d’exclusion de pêche autour des plates-formes.
Le directeur exécutif de l’Agence de protection de l’environnement du Guyana, M. Kemraj Parsram, souhaite informer que :
« Malgré ces faibles risques, l’EPA s’engage à adopter des pratiques exemplaires en matière de gestion des PFW dans la ZEE de Guyane. Nous recevons un flux en direct des versions PFW des FPSO et les surveillons en permanence. Nous effectuons également un échantillonnage indépendant de la qualité de l’eau pour garantir que nos normes sont respectées.
L’EPA exige que les PFW répondent à l’exigence du règlement 14 de l’annexe I de MARPOL selon laquelle tout rejet dans la mer après traitement doit avoir une teneur en huile qui ne dépasse pas 15 mg/L (parties par million), avec une mesure maximale chaque jour de 42 mg. /L et une moyenne mensuelle inférieure à 29 mg/L. La température du rejet ne doit pas dépasser trois (3) degrés Celsius de la température ambiante (environnante) de l’eau de mer dans un rayon de 100 mètres du point de rejet.
« L’EPA n’autoriserait jamais aucun déversement qui pourrait être décrit comme de « l’eau chaude et grasse » dans les eaux guyanaises. Notre exigence est que tout impact doit se situer dans des niveaux acceptables et aussi faible que raisonnablement possible. Nous utilisons une surveillance satellite indépendante et continue pour détecter la moindre trace d’hydrocarbures sur les eaux et l’imagerie thermique pour détecter chaque torchage de gaz. Nous veillons chaque jour à ce que nos normes soient respectées.
Malgré cette surveillance étroite, l’EPA s’est engagée à accroître sa surveillance des rejets des FPSO et à développer un examen indépendant des données de surveillance avec l’aide d’experts internationaux. L’EPA s’engage à fournir à la population guyanienne des rapports transparents, vérifiables et fiables sur les impacts de l’industrie pétrolière en Guyane.
L’EPA souhaite assurer au public qu’elle continue de travailler avec intégrité, équité et transparence.