Le rassemblement politique mondial le plus important sur le changement climatique depuis la COP28 aura lieu dans un jour seulement, avec la réunion des pays à la Conférence ministérielle sur le climat à Copenhague le 21 mars.
L'Alliance des petits États insulaires (AOSIS) souhaite voir un engagement ferme de la part de la prochaine présidence de la COP29, l'Azerbaïdjan, pour garantir des résultats qui fourniront le soutien essentiel dont les petits États insulaires en développement (PEID) ont besoin pour maintenir des vies et des moyens de subsistance dans un contexte d'aggravation du changement climatique. impacts.
« Alors que nous luttons pour nos peuples dans les salles de négociation année après année, les progrès progressifs réalisés dans la lutte contre la crise climatique sont loin derrière les pertes réelles endurées par les femmes, les hommes et les enfants de nos petits États insulaires en développement vulnérables », a déclaré le ministre Toeolesulusulu. Cedric Schuster, ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement du Samoa, et président de l'AOSIS. « Il s’agit d’une année critique, car nous devons atteindre un pic d’émissions mondiales avant 2025 pour éviter les pires scénarios d’augmentation des tempêtes, des sécheresses, de l’érosion côtière, de l’élévation du niveau de la mer et des autres impacts dévastateurs du changement climatique sur nos maisons. »
« Lors de la conférence ministérielle sur le climat de Copenhague, nous devons nous concentrer sur la mise en œuvre du paquet énergie de la COP28 et sur la promotion de nouvelles contributions déterminées au niveau national (CDN), beaucoup plus ambitieuses, qui nous maintiendront sur la bonne voie pour maintenir l'objectif de 1,5°C et nous placeront sur la voie de la carboneutralité d’ici 2050. Nous exhortons tous les pays à faire preuve de diligence et de bonne foi en soumettant des mises à jour de leurs CDN pour 2030 et avec des objectifs pour 2035 avant la date limite de février 2025.
« Il est important de noter qu'il est essentiel de fixer un nouvel objectif quantifié collectif en matière de financement climatique (« NCQG »). Sans cela, la mise en œuvre d’une action climatique efficace est impossible. Nous ne pouvons pas revivre les promesses tardives de l’objectif de 100 milliards. La livraison urgente du NCQG aux PEID et à d’autres pays en développement constitue un catalyseur conséquent pour la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. L’ère de la mise en œuvre est à nos portes, et nous ne pouvons pas manquer cette précieuse fenêtre pour écrire un meilleur chapitre pour notre monde.