Le président Dr Irfaan Ali a répondu à un communiqué du Venezuela concernant les enchères pétrolières en cours au Guyana, indiquant clairement que « le gouvernement du Guyana se réserve le droit de poursuivre des activités de développement économique dans n’importe quelle partie de son territoire souverain ou de tout territoire maritime rattaché ».

Le Venezuela a publié une déclaration rejetant les enchères pétrolières, affirmant que « le Guyana n’a pas de droits souverains sur ces zones maritimes et par conséquent aucune action dans leurs limites. Il s’agit d’une violation du droit international, tant qu’elles ne sont pas mises en œuvre dans le cadre d’un accord avec le Venezuela. »

Mais le président Ali a soutenu que « toute tentative unilatérale du Venezuela visant à restreindre l’exercice par le Guyana de sa souveraineté et de ses droits souverains serait totalement incompatible avec l’Accord de Genève et l’État de droit international ».

Le Venezuela revendique plus des deux tiers du territoire guyanais à Essequibo et une partie de sa zone économique exclusive (ZEE) dans laquelle plus de 30 découvertes pétrolières ont été réalisées par ExxonMobil et ses partenaires.

L’année dernière, la Guyane a mis aux enchères d’autres blocs pétroliers offshore. Alors que l’appel d’offres s’est terminé le 12 septembre, le gouvernement est actuellement en train d’examiner les candidatures. Quatorze blocs étaient mis aux enchères (11 en eaux peu profondes et trois en eaux profondes), mais seuls huit ont été adjugés.

La controverse frontalière entre le Guyana et le Venezuela est actuellement devant la Cour internationale de Justice (CIJ).

Le Guyana, entre autres choses, demande à la CIJ de déclarer que la sentence de 1899 est valide et contraignante pour le Guyana et le Venezuela et que le Venezuela est internationalement responsable des violations de la souveraineté et des droits souverains du Guyana, ainsi que de tous les dommages subis par le Guyana en conséquence.

A lire également