La construction du pôle alimentaire régional, en cours de construction le long de l’autoroute Soesdyke-Linden, permettra au Guyana d’atteindre son objectif de devenir le principal exportateur de produits agricoles.

Le ministre de l’Agriculture, Zulfikar Mustapha, a déclaré que cette initiative permettra au pays de mettre en valeur son rôle actuel et sa capacité à gérer l’ensemble du secteur agricole dans l’ensemble des Caraïbes.

Le ministre Mustapha a fait cette déclaration lors de sa conférence de presse de fin d’année au ministère de l’Agriculture, samedi dernier.

« Nous voulons être le principal exportateur de la CARICOM. Les travaux sur le pôle alimentaire se poursuivront en 2024 en contribuant à la chaîne d’approvisionnement alimentaire et aux processus de production tels que l’entreposage frigorifique et la capacité de transformation manufacturière afin d’améliorer l’accès au marché », a expliqué le ministre Mustapha.

La construction du hub devrait coûter 14 millions de dollars américains.

Tout récemment, le pays a enregistré pour 1,8 milliard de dollars d’exportations de produits non traditionnels, notamment des fruits, des légumes et des céréales, sans l’aide d’un pôle alimentaire.

Ainsi, avec l’arrivée de cette installation, les revenus provenant des exportations devraient doubler pour le pays.

De plus, le pays est en passe de devenir non seulement le principal exportateur, mais également le centre d’attraction agricole, principalement le centre ou bassin alimentaire de la CARICOM. En conséquence, le pôle alimentaire sera en corrélation avec ce plan précis.

Cela contribuera de manière significative au leadership du pays dans la réduction de la facture des importations alimentaires de la CARICOM de 25 pour cent d’ici 2025.

La Guyane a entrepris un processus rapide de revitalisation et de renforcement de son secteur agricole depuis le retour au pouvoir du gouvernement PPPC en 2020, une action qui a porté ses fruits et qui a depuis permis au ministère d’atteindre ses objectifs.

Le pays possède désormais des cultures et des produits agricoles en abondance, ce que d’autres pays des Caraïbes s’efforcent désormais d’atteindre.

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